Jean-Pierre Chevènement, candidat à l'élection présidentielle, a déclaré dimanche sur France 3 "craindre" que "les affaires ne finissent par polluer la campagne et empêcher qu'on parle du fond".
"Je crains que la campagne ne dégénère en feuilleton d'affaires et que ces +affaires+ (...) ne finissent par polluer la campagne et empêcher qu'on parle du fond, qui est la seule chose vraiment intéressante", a déclaré le président d'honneur du MRC, interrogé sur l'enquête préliminaire de la justice sur d'éventuelles malversations d'élus locaux socialistes du Pas-de-Calais au profit de leur parti.
Selon lui, cette affaire "profite évidemment à M. Sarkozy, peut-être à Mme Le Pen, mais pas au Parti socialiste, c'est évident".
Ancien dirigeant du PS jusqu'au début des années 1990, M. Chevènement a jugé qu'au PS, il y avait, de par l'organisation du parti où les élus jouent un grand rôle, "un risque de dérive clientéliste, je ne dis pas qu'il n'y a pas des militants honnêtes et dévoués, mais il y a un tropisme de clientélisme".
"Je crains que la campagne ne dégénère en feuilleton d'affaires et que ces +affaires+ (...) ne finissent par polluer la campagne et empêcher qu'on parle du fond, qui est la seule chose vraiment intéressante", a déclaré le président d'honneur du MRC, interrogé sur l'enquête préliminaire de la justice sur d'éventuelles malversations d'élus locaux socialistes du Pas-de-Calais au profit de leur parti.
Selon lui, cette affaire "profite évidemment à M. Sarkozy, peut-être à Mme Le Pen, mais pas au Parti socialiste, c'est évident".
Ancien dirigeant du PS jusqu'au début des années 1990, M. Chevènement a jugé qu'au PS, il y avait, de par l'organisation du parti où les élus jouent un grand rôle, "un risque de dérive clientéliste, je ne dis pas qu'il n'y a pas des militants honnêtes et dévoués, mais il y a un tropisme de clientélisme".
Selon l'ancien ministre, "ce système mérite d'être redressé par une direction ferme, avec une vision large".
Il a estimé que "les socialistes ont un peu délaissé le terrain des idées". "Je les incite à y revenir", a-t-il dit.
Interrogé sur la capacité du candidat socialiste, François Hollande, à diriger le pays dans une période tourmentée, M. Chevènement l'a qualifié d'"homme intelligent, fin, habile". "Il peut se hausser à la hauteur des événements, je pense qu'il en a la capacité", a-t-il dit.
Il a estimé que "les socialistes ont un peu délaissé le terrain des idées". "Je les incite à y revenir", a-t-il dit.
Interrogé sur la capacité du candidat socialiste, François Hollande, à diriger le pays dans une période tourmentée, M. Chevènement l'a qualifié d'"homme intelligent, fin, habile". "Il peut se hausser à la hauteur des événements, je pense qu'il en a la capacité", a-t-il dit.