« J’approuve la volonté exprimée par le Président de la République de préserver la dissuasion nucléaire française, tout en l’adaptant à l’apparition de nouvelles menaces, liées à la diffusion d’armes de destruction massive. C’est la seule manière d’assurer notre protection et de rendre la paix plus probable dans un monde incertain. J’ajoute que la disposition d’un arsenal nucléaire même limité, en fonction d’un concept de stricte suffisance, est inséparable du statut international de la France, comme l’un des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Je suis plus réservé sur le concept, avancé par le Président de la République, d’une « dissuasion concertée » dans le cadre d’une défense européenne commune. La dissuasion n’est crédible en effet que si le mécanisme de décision est clair : aujourd’hui il l’est, puisque la décision appartient au Président de la République française. De toute évidence la dissuasion perdrait toute crédibilité, dès lors qu’elle relèverait d’une instance collective, quelle qu’elle soit, Conseil européen ou « Comité Théodule »
Ceux qui, sous prétexte d’économies, veulent réduire voire interrompre notre effort de défense nucléaire sont les héritiers d’une tradition de légèreté française qui n’a jamais servi ni les intérêts du pays ni ceux de la paix dans le monde.
La priorité est aujourd’hui à la réduction des arsenaux d’environ 6.000 têtes nucléaires des Etats-Unis et de la Russie et non à celui de la France qui est d’à peine 300 ainsi qu’à la lutte contre la prolifération. C’est ainsi que nous créerons un monde plus sûr. »
Je suis plus réservé sur le concept, avancé par le Président de la République, d’une « dissuasion concertée » dans le cadre d’une défense européenne commune. La dissuasion n’est crédible en effet que si le mécanisme de décision est clair : aujourd’hui il l’est, puisque la décision appartient au Président de la République française. De toute évidence la dissuasion perdrait toute crédibilité, dès lors qu’elle relèverait d’une instance collective, quelle qu’elle soit, Conseil européen ou « Comité Théodule »
Ceux qui, sous prétexte d’économies, veulent réduire voire interrompre notre effort de défense nucléaire sont les héritiers d’une tradition de légèreté française qui n’a jamais servi ni les intérêts du pays ni ceux de la paix dans le monde.
La priorité est aujourd’hui à la réduction des arsenaux d’environ 6.000 têtes nucléaires des Etats-Unis et de la Russie et non à celui de la France qui est d’à peine 300 ainsi qu’à la lutte contre la prolifération. C’est ainsi que nous créerons un monde plus sûr. »