Le vote Front National n’est évidemment pas la bonne réponse au défi du terrorisme djihadiste dont l’objectif est de radicaliser les affrontements au sein de la société française. L’étiage élevé du FN est le résultat d’une politique dogmatique qui, en trente ans, a creusé le gouffre du chômage et s’est désintéressée de l’intégration des populations immigrées. Le score du Front National interpelle tous les gouvernements successifs depuis des décennies : il a fallu en effet beaucoup d’erreurs accumulées pour en arriver là, la première et la plus décisive de toutes étant l’abandon de l’Etat-nation comme cadre de souveraineté, de démocratie et de citoyenneté.
Aucun des partis de gouvernement ne peut s’exonérer d’un examen de conscience approfondi. Car il va falloir redresser le cap et ne pas renouveler les erreurs qui, en tous domaines, ont fait le lit du FN. Un sursaut authentiquement républicain est nécessaire.
Le choix du parti socialiste de retirer ses listes dans trois régions pour empêcher le FN de s’y installer est raisonnable. C’est un choix républicain au bon sens du terme. J’appelle donc à voter au second tour pour les listes de gauche dans les régions où celle-ci peut encore l’emporter et à faire partout barrage au Front National.
L’essentiel désormais est dans le changement de logiciel de la politique gouvernementale. Il est temps de réfléchir à ce que peut être, dans les temps qui viennent et en tous domaines, un gouvernement de salut public.
Aucun des partis de gouvernement ne peut s’exonérer d’un examen de conscience approfondi. Car il va falloir redresser le cap et ne pas renouveler les erreurs qui, en tous domaines, ont fait le lit du FN. Un sursaut authentiquement républicain est nécessaire.
Le choix du parti socialiste de retirer ses listes dans trois régions pour empêcher le FN de s’y installer est raisonnable. C’est un choix républicain au bon sens du terme. J’appelle donc à voter au second tour pour les listes de gauche dans les régions où celle-ci peut encore l’emporter et à faire partout barrage au Front National.
L’essentiel désormais est dans le changement de logiciel de la politique gouvernementale. Il est temps de réfléchir à ce que peut être, dans les temps qui viennent et en tous domaines, un gouvernement de salut public.