Le sénateur du territoire de Belfort Jean-Pierre Chevènement a indiqué mercredi qu'il s'abstiendrait sur le plan d'urgence pour les banques, estimant "difficile de faire un chèque en blanc de 360 milliards d'euros" et de voter "un revolver sur la tempe".
"Comment faire confiance à ces banquiers dont Mme Lagarde flétrissait la cupidité, comment compter à nouveau sur eux pour nous sortir de l'ornière dans laquelle ils nous ont enfoncés?", s'est interrogé le président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), intervenant lors de la discussion au Sénat des 25 amendements présentés par l'opposition au projet de loi sur ce plan.
"Il est quand même difficile pour un parlementaire de faire un chèque en blanc de 360 milliards d'euros, de voter avec un revolver sur la tempe", a-t-il ajouté. "On nous dit l'unité nationale est nécessaire, mais enfin nous ne sommes pas en 1914, il n'y a pas d'invasion du territoire, nous devons définir un plan adéquat par rapport aux défis qui sont devant nous", a-t-il poursuivi.
"J'émettrai une abstention constructive pour vous inciter à aller plus loin, à être plus ambitieux, moins dogmatiques, pour que vous n'hésitiez pas à une renationalisation totale ou partielle du crédit, bref pour aller vers ce nouveau new deal dont chacun ressent l'urgence", a-t-il conclu.
"Comment faire confiance à ces banquiers dont Mme Lagarde flétrissait la cupidité, comment compter à nouveau sur eux pour nous sortir de l'ornière dans laquelle ils nous ont enfoncés?", s'est interrogé le président du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), intervenant lors de la discussion au Sénat des 25 amendements présentés par l'opposition au projet de loi sur ce plan.
"Il est quand même difficile pour un parlementaire de faire un chèque en blanc de 360 milliards d'euros, de voter avec un revolver sur la tempe", a-t-il ajouté. "On nous dit l'unité nationale est nécessaire, mais enfin nous ne sommes pas en 1914, il n'y a pas d'invasion du territoire, nous devons définir un plan adéquat par rapport aux défis qui sont devant nous", a-t-il poursuivi.
"J'émettrai une abstention constructive pour vous inciter à aller plus loin, à être plus ambitieux, moins dogmatiques, pour que vous n'hésitiez pas à une renationalisation totale ou partielle du crédit, bref pour aller vers ce nouveau new deal dont chacun ressent l'urgence", a-t-il conclu.