L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a estimé mardi que le scandale des "Panama papers" n'aurait pas pu éclater sans la collecte de "11 millions et demi de documents" par "des services spécialisés" qui ont selon lui en outre "choisi leurs cibles".
"Je suis un peu circonspect sur l'origine de ces fuites massives: 11 millions et demi de documents, ce n'est pas à la portée d'un vulgaire hacker, il faut que des services spécialisés se soient mis au travail", a déclaré M. Chevènement dans l'émission "Preuve par trois" AFP-Public-Sénat.
"Il fallait des services spécialisés pour opérer la collecte de données qui pourraient remplir 700 fois la Bible", a insisté le président du club politique République moderne.
Selon lui en outre, il y a eu dans ces révélations "une certaine sélection des cibles" car, a-t-il analysé "il faut des mots clés pour faire travailler les ordinateurs et pour procéder à un certain nombre de recoupements".
"Ces cibles n'ont évidemment pas été choisies par hasard", a-t-il avancé, affirmant que la Maison Blanche avait ainsi désigné la banque Rossia comme "la tirelire de tous les oligarques russes, les principaux dirigeants de la Russie".
Pour M. Chevènement en outre, "vous n'êtes pas lanceur d'alerte par hasard". "Il faut avoir accès à des données extrêmement vastes", a-t-il relevé, voyant "beaucoup d'approximations" dans les articles publiés par Le Monde, un des participants du Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) qui a travaillé sur ces documents.
"J'ajoute que ce sont des proches, ce ne sont pas les dirigeants qui sont nommément mis en cause, ce sont des proches", a encore déclaré l'ancien ministre.
"Je suis un peu circonspect sur l'origine de ces fuites massives: 11 millions et demi de documents, ce n'est pas à la portée d'un vulgaire hacker, il faut que des services spécialisés se soient mis au travail", a déclaré M. Chevènement dans l'émission "Preuve par trois" AFP-Public-Sénat.
"Il fallait des services spécialisés pour opérer la collecte de données qui pourraient remplir 700 fois la Bible", a insisté le président du club politique République moderne.
Selon lui en outre, il y a eu dans ces révélations "une certaine sélection des cibles" car, a-t-il analysé "il faut des mots clés pour faire travailler les ordinateurs et pour procéder à un certain nombre de recoupements".
"Ces cibles n'ont évidemment pas été choisies par hasard", a-t-il avancé, affirmant que la Maison Blanche avait ainsi désigné la banque Rossia comme "la tirelire de tous les oligarques russes, les principaux dirigeants de la Russie".
Pour M. Chevènement en outre, "vous n'êtes pas lanceur d'alerte par hasard". "Il faut avoir accès à des données extrêmement vastes", a-t-il relevé, voyant "beaucoup d'approximations" dans les articles publiés par Le Monde, un des participants du Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) qui a travaillé sur ces documents.
"J'ajoute que ce sont des proches, ce ne sont pas les dirigeants qui sont nommément mis en cause, ce sont des proches", a encore déclaré l'ancien ministre.