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On veut nous imposer une "règle d'airain" qui nous conduit tout droit vers le gouffre qu'on prétend éviter


Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL, mercredi 31 août 2011.


Jean Michel Aphatie : Bonjour, Jean-Pierre Chevènement.
Jean-Pierre Chevènement
: Bonjour, Jean Michel Apathie

Votre lointain successeur Luc Chatel annonce, ce matin dans "Le Parisien", qu'il a décidé de réintroduire la morale dans l'école primaire ; et le maître, dit il, va consacrer le plus régulièrement possible, quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur le vrai, le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité. Sans doute, la liste n'est elle pas close. Soutenez-vous, l'initiative de Luc Chatel, Jean-Pierre Chevènement ?
S'il s'agit d'une morale républicaine, oui. C'est-à-dire qu'il faut déduire la morale du civisme. Il est évident qu'il ne faut pas aller vers le conditionnement des esprits. Ce n'est pas le rôle de l'Education nationale.

Mais en gros, vous soutenez Luc Chatel, c'est une bonne idée ?
Je pense, étant donné l'évolution de la société, du rôle des familles qui, malheureusement, s'effacent, il est bon que l'école, qui est quand même la grande institution dans laquelle se retrouve tous les Français, la dernière, joue également ce rôle.

Donc un bon point pour Luc Chatel. Je signale au passage à nos auditeurs, que vous venez d'avoir un dialogue avec Luc Chatel que les éditions Plon ont publié sous la direction de Nicolas Beytout.
Je le suggère à Luc Chatel dans ce livre...

... Le retour de la morale ?
Oui.

Donc, c'est vous alors ?
Non, non, je ne le prétends pas. Il ne m'écoute pas en tout, malheureusement.

Mais là, il vous a sans doute un peu écouté. Un autre débat dans cette rentrée, des manuels des classes de Première en Sciences et vie de la terre, expose aux lycéens, la théorie du "genre sexuel", selon laquelle, je cite, un de ces manuels et je résume sans doute la pensée : "Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons pour autant nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Ceci relevant surtout de la construction culturelle ou de la construction sociale". Et alors des députés de droite, disent "c'est scandaleux, c'est de l'idéologie, ce ne sont pas des faits scientifiques. Il faut retirer ceci des manuels, interdire ces manuels". Les soutenez-vous ?
Je n'ai pas lu ce manuel. Il me parait absolument évident que le sexe ne résulte pas seulement d'une construction culturelle. Mais on peut très bien expliquer aussi que il y a des rôles que l'on attribue aux hommes ou aux femmes, et qu'après tout on peut dépasser cela. On l'a vu d'ailleurs dans le domaine du travail.

Donc vous retireriez ou pas cet enseignement ?
Je juge sur pièce.

Vous êtes un peu prudent !
Non, je juge sur pièce. Ça mérite d'être examiné.

Allez, c'est un débat compliqué, je vous l'accorde. Nouvelle économique d'hier soir : le déficit budgétaire prévu en 2011, sera plus important, à cause notamment d'une mauvaise rentrée sur les sociétés. Ce qui traduit un ralentissement de l'activité en France. Bercy prévoit qu'au lieu de 91 milliards de déficit, en 2011, il y en aura 95. Ce qui est évidemment pas une bonne nouvelle. Ça laisse un autre choix qu'une politique de rigueur, Jean-Pierre Chevènement, quand les déficits ne sont plus maîtrisables, qu'ils sont à ce niveau : 95 milliards d'euros de déficit cette année ?
Mais je vous fais observer que cet accroissement du déficit résulte d'une moindre croissance. C'est à dire qu'il y a moins de rentrée fiscale et la question qui se pose est la suivante : est ce que c'est en réduisant encore les dépenses, dans les domaines d'ailleurs, publics ou privés qu'on va retrouver un trend de croissance, une tendance générale à la croissance positive. Moi, je pense qu'on ne peut réduire la dette que si...

... On augmente le déficit, c'est ça ?...
Non !... Que s'il y a une croissance, et je pense qu'aujourd'hui en Europe, on est en train de se laisser enfermer dans un cercle vicieux : rigueur, récession, moins values fiscales, déficit, endettement...

A ce cercle vicieux, vous opposez un autre cercle vicieux. C'est-à-dire que pour faire de la croissance, il faut faire de la dépense publique, et si on fait de la dépense publique, on fait du déficit...
Non, non, je pense qu'on peut faire autrement. Par exemple, j'ai écrit au Président de la République, au début du mois d'août, pour lui dire qu'il fallait que la Banque centrale européenne rachète des titres de la dette publique espagnols et italiens.

Ce qui ne règle pas le problème...
La crise de l'euro est là, elle nous pend au bout du nez. C'est dramatique, et c'est au nom de la crise de l'euro qu'on veut nous imposer une soit disant "règle d'or" que j'appelle moi, "règle d'airain", et qui nous conduit tout droit vers le gouffre qu'on prétend éviter. Je pense que la monétisation d'une partie de la dette que réalisent les Etats-Unis, le Federal Reserve Board américain, la Banque Centrale américaine a pris en pension 1500 milliards de dollars de bons du trésor. De ce côté-ci de l'Atlantique, on a acheté 60 milliards d'euros l'an dernier, 50 au mois d'août. Sa fait 110. C'est très peu. C'est moins d'un dixième.

Donc, je pense que il faut se donner une souplesse, une mobilité et une légère inflation contribuerait aussi à rendre plus facile, en même temps que la croissance, le problème de la résorption de la dette. Bien évidemment, il faudra résorber la dette.

On n'y échappera pas !
Mais vous savez, les Américains avaient une dette en 1950 de 350% de leur PIB. Ils l'ont résorbée. Comment ? Par la croissance.

Et bien très bien, faisons comme les américains dans les années 50. Compte tenu de ce contexte économique, c'est sérieux quand la gauche dit : "Tiens, si on gagne l'élection présidentielle, on reviendra à la retraite à 60 ans". C'est sérieux de dire ça, Jean-Pierre Chevènement ?
Moi, je ne raisonne pas comme ça. Je pense que la retraite doit dépendre du nombre des annuités de cotisations.

Donc ne vous ne croyez pas à la retraite à 60 ans, au retour à la retraite à 60 ans, vous n'y croyez pas ?
Je pense que c'est une bonne réforme pour les ouvriers, pour les gens qui travaillaient de leurs mains, qui avaient des métiers pénibles.

Vous croyez au retour à la retraite à 60 ans ?
Je pense que le problème ne doit pas être posé uniquement à travers l'âge. C'est la durée de cotisations qui compte.

On précisera tout ça... Martine Aubry a dit hier soir, à propos de Dominique Strauss Kahn : "Je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de DSK vis-à-vis des femmes". Peut-être des hommes pensent-ils comme les femmes ? Et vous, vous en pensez quoi, personnellement de DSK .
Écoutez, je n'ai pas l'expérience de Martine Aubry pour parler de ces choses là. Je pense, je me suis exprimé clairement. J'ai défendu la présomption d'innocence. Maintenant, il faut que Dominique Strauss-Kahn s'explique un jour, et qu'il le fasse publiquement.

Pour dire quoi ?
Pour dire ce qui s'est passé.

Il doit le faire ?
Je pense qu'il faudra qu'il le fasse. Mais moi, je ne veux pas lui mettre le couteau sous la gorge. Je pense qu'il a le droit de souffler, de se reconstruire un peu. Enfin, il prendra la parole quand il le jugera utile.

François Hollande est le favori des primaires au sein du parti socialiste. Il ferait un bon Président de la République, François Hollande, Jean-Pierre Chevènement ?
Favori, en fonction des sondages publiés.

De l'air du temps ?
On ne sait pas très bien qui votera dans ces primaires. C'est très aléatoire.

Vous vous échappez de ma question.
Non, pas du tout. J'ai de la sympathie pour François Hollande. C'est un homme très fin, astucieux. Et je pense qu'il serait un bon président en période normale. Simplement, la période n'est pas normale. Nous allons vers des secousses énormes.

Alors qui ferait un bon président, en période anormale d'après vous ?
Écoutez, il faut vraiment une vision d'homme d'Etat. Il faut savoir que les atouts de la France ne sont pas immenses.

Vous pensez à quelqu'un ?
Ils existent, il faut les jouer avec beaucoup de méthode, beaucoup de sang froid. Je pense que nos rapports avec l'Allemagne, sont tout à fait décisifs. Il faut obtenir de l'Allemagne qu'elle assouplisse sa position sur les questions monétaires. Notamment sur l'architecture de la monnaie unique, le rôle de la banque centrale est essentiel.

Vous pensez à quelqu'un pour un Président en situation anormale ? Vous avez un profil en tête ?
Ça se fabrique, ce sont des qualités qui s'acquièrent..

Et puis on a huit mois pour le fabriquer, Jean-Pierre Chevènement.
Je pense que la campagne est longue. J'aurais l'occasion de m'exprimer d'ici la fin de l'automne, vous en saurez plus à ce moment-là.

Source : RTL.fr


Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 31 Août 2011 à 11:51 | Lu 3819 fois



1.Posté par Gilbert RIBES le 31/08/2011 12:44
Seriez-vous d'accord avec les 3 décisions fondamentales et les 3 décisions complémentaires proposées ci-après?
Les dirigeants politiques européens se sont condamnés à l’impuissance par quatre décisions calamiteuses.
1.Acceptation d’une libre concurrence, inéquitable et déséquilibrée, avec des pays émergents comme la Chine, provoquant des ravages dans l’Union Européenne :désindustrialisation, 22 millions de chômeurs,80 millions de pauvres, stagnation des salaires et du pouvoir d’achat, développement du travail précaire, apparition de travailleurs pauvres, creusement des inégalités de revenus.
2.Limitation de ces ravages au prix de déficits et de surendettements publics permettant de maintenir la paix sociale.
3.Violation délibérée des critères du Traité de Maastricht fixés par eux-mêmes.
4.Financement exclusif des déficits publics par les marchés financiers ,fixant librement les taux d’intérêt consentis et se refinancant à taux faible ou nul auprès de la BCE ou d’autres banques centrales.

Pour sortir de cette impuissance et de la nasse dans laquelle ils se sont enfermés eux-mêmes, les dirigeants politiques européens doivent prendre trois décisions fondamentales et indissociables.
1.Sortir d’urgence des fourches caudines des marchés financiers, en autorisant la BCE à financer directement les déficits publics, à taux faible ou nul, pendant une période transitoire de 3 à 5 ans (2011-2015).
2.Interdire tout déficit public (Etat, collectivités territoriales, protection sociale) au terme de cette période transitoire,suffisamment longue pour ne pas entraver la croissance et la diminution du chômage, en fixant des programmes contraignants de réduction annuelle des déficits pour la période transitoire.
3.Taxer ou contingenter les importations dans l’Union Européenne de certains produits ou services provenant de pays dont les Balances de paiements courants avec l’Union Européenne sont fortement excédentaires, aussi longtemps qu’ils ne respecteront pas :
-Les normes sociales fixées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et par le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels de l’ONU
-Les Conventions Fondamentales de l’OIT
-Des Normes environnementales, sanitaires et juridiques comparables à celles de l’Union Européenne
et aussi longtemps qu’un nouveau Système Monétaire International ne sera pas mis en œuvre.

Ces trois décisions doivent être accompagnées de décisions complémentaires dans trois domaines où les dirigeants politiques européens sont également impuissants.
1.Face aux Etats-Unis et à la Chine, proposer l’instauration d’un nouveau Système Monétaire International, fondé sur un élargissement du rôle, une nouvelle définition et une augmentation du volume des DTS, avec élargissement du rôle du FMI.
2.Face aux marchés financiers, imposer une nouvelle régulation financière.
3.Face aux paradis fiscaux, imposer une transparence des opérations financières qui y transitent.





2.Posté par J R le 31/08/2011 13:22
Une bonne règle serait de d''accepter de participer aux "Primaires Citoyennes" afin d''éviter une dispersion des voix à gauche.
Il est tout de même désespérant de constater que la gauche n''a pas eu de président depuis 1988 (plus de 23 ans).

3.Posté par J R le 31/08/2011 13:22
Une bonne règle serait de d'accepter de participer aux "Primaires Citoyennes" afin d'éviter une dispersion des voix à gauche.
Il est tout de même désespérant de constater que la gauche n'a pas eu de président depuis 1988 (plus de 23 ans).

4.Posté par Michel PILLIER le 31/08/2011 14:22
Réponse à JR : Si je comprends bien votre fine analyse, il suffirait que tout le monde se range derrière le concours de beauté du PS pour que la gauche revienne au pouvoir... :
"Une bonne règle serait de d'accepter de participer aux Primaires Citoyennes afin d'éviter une dispersion des voix à gauche. Il est tout de même désespérant de constater que la gauche n'a pas eu de président depuis 1988 (plus de 23 ans)".
Mais la vérité est tout autre :
1 - Ce qui est désespérant, c'est que le dernier (et seul) président "de gauche" ait eu plus que sa part dans les choix néfastes qui ont conduit à la crise actuelle (je développerai si c'est nécessaire);
2 - J'observe que la dispersion des voix n'avait pas empêché son élection, c'est donc que le problème est ailleurs
3 - Satistiquement, sur la longue durée, les premiers tours d'élections nationales montrent que le PS, à lui tout seul, ne représente guère plus de la moitié de voix de gauche. Pas de quoi exiger le contrôle à priori sur les autres.
4 - Les seules primaires citoyennes que je connaisse sont constituées par le premier tour de l'élection. Il est tout à fait abusif d'utiliser ce terme pour parler de la primaire socialiste, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne semble pas passionner les citoyens...
5 - Je doute que JPC soit finalement candidat, mais j'estime qu'il aura le devoir de l'être si les propositions qu'il avance continuent d'être éludées par les socialistes.

5.Posté par J R le 31/08/2011 15:50
Je ne parle pas de "concours de beauté du PS", je vous laisse libre de vos propos.
Mais je persiste à penser que des primaires CITOYENNES (qui incluent d'ailleurs à gauche le PRG et J.M. BAYLET) sont un bon moyen de mettre en avant un programme d'alternance et de respiration démocratique avant de l'incarner par une personnalité. C'est d'ailleurs également valable pour les partis de droite.
Notre histoire nous incite à penser que les idées (de nos ex Lumières) sont supérieures aux personnalités, sauf à penser que nos préfèrerions un retour à la monarchie constitutionnelle.

6.Posté par Jules DUNORD le 31/08/2011 18:22
Le but des primaires du PS est multiple :
- comme tous les français sont appelés à cette primaire (à deux tours), de nombreuses personnes de droite, qui commencent à rejeter Sarkozy, iront voter tout naturellement pour le candidat le plus à droite et le plus libéral
- c’est le moyen le plus sûr d’écarter S. Royal car des magouilles telles celles faites lors du dernier congrès du PS ne pourraient pas se reproduire, chat échaudé craint l’eau froide
- les candidats éliminés devront faire allégeance au vainqueur

Il n’y a rien de Citoyen dans cette désignation du candidat PS. Quant au PRG, quand on sait que Tapie se réclame de lui et que Baylet a failli céder aux sirènes de la droite, on a tout dit.

« Mettre en avant un programme d'alternance et de respiration démocratique », c’est ce que fait JP Chevènement. Il ne pourrait pas le faire à l’intérieur du concours de beauté du PS en soutenant le programme du PS qui ne parle pas des véritables problèmes : la mondialisation, l'euro et la perte des couches populaires.

7.Posté par Michel PILLIER le 31/08/2011 22:15
Maintenant, IL FAUT FERMER LA PARENTHESE LIBERALE, sinon aucune solution à la crise ne sera possible. La règle d'airain nous casse les reins et la règle d'or nous endort. C'est à la toute puissance de la finance qu'il faut mettre fin. Il y faudra du courage et de la ténacité.
A l'exception notable d'Arnaud Montebourg, les socialistes ressassent encore les dogmes des trente dernières années sans se rendre compte qu'il faut les enterrer. Comme disait Gramsci " la crise résulte justement de ce que le vieux se meurt et que le neuf ne peut pas encore naître"
Les solutions pour "faire naître le neuf" sont à base de DEMONDIALISATION, de PROTECTION raisonnable, et d'initiatives NATIONALES pour créer un rapport de force favorable à la naissance de NOUVELLES REGLES DU JEU en Europe.
Inutile d'attendre ça du PS. Il faudra donc bien à gauche quelqu'un pour porter ces idées-là dans la campagne présidentielle...

8.Posté par J R le 01/09/2011 16:14
Soyons cohérent. Vous dites que Arnaud Montebourg a des idées intéressantes sur la démondialisation et l'économie moderne.

Mais il me semble justement que M. Montebourg est socialiste et que, justement, il se présente aux primaires "citoyennes". Il a donc toutes ses chances, sauf à penser la démocratie est un "dogme à enterrer" comme vous dites.

9.Posté par Michel PILLIER le 01/09/2011 21:10
J'apprécie le retour des guillemets autour de l'adjectif "citoyennes" car il ne suffisait pas de l'écrire en majuscule pour en faire une réalité...
Soyons en effet cohérents : Arnaud Montebourg est un socialiste minoritaire au sein du PS, comme l'ont été en leur temps Jean-Pierre Chevènement ou Jean-Luc Mélenchon; aucun poids lourd de son parti n'a envie de prendre en charge les idées qu'il défend.

Mais le PS est une chose et la gauche en est une autre. C'est pourquoi ces idées seront forcément portées par un candidat de gauche non PS dans la vraie primaire citoyenne, à savoir le premier tour de l'élection présidentielle.

10.Posté par Jules DUNORD le 01/09/2011 23:13
« votez Jean-Pierre Montebourg » a dit Arnaud Montebourg lors de la soirée du 30 Août organisé avec JP Chevènement. Je vous invite à lire cet article de Marianne :
http://www.marianne2.fr/Chevenement-et-Montebourg-veulent-affronter-la-crise_a209806.html

Peu de médias ont parlé de ce colloque. C’est dommage.

La seule crainte que l’on puisse avoir est que les primaires du PS terminées, tous se rallient derrière le candidat désigné. J’espère que non , que A. Montebourg n’abandonne pas ses idées, certes minoritaires à la direction du PS mais pas parmi le peuple de gauche et qu’il se rapproche de JPC.

Ensembles ils réhabiliteront le mot Socialisme terni par le libéralisme des dirigeants du PS depuis plus de 25 ans.

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