13 novembre – Théâtre Dejazet, où je développe « Trois priorités et vingt chantiers pour faire rebondir la France ». Nous sommes tout près de la Place de la République, mais comment le savoir : on ne voit pas la statue de la République ! N’importe ! Jean-Baptiste Thierrée, l’inventeur du « Cirque invisible », qui avait déjà mis en scène le rassemblement de Vincennes, le 9 septembre 2001, a eu l’idée de faire agrandir une belle photo de la statue que lui a procurée Jean-François Rollet, à la dimension d’un carré de trois mètres cinquante de côté. Le résultat est superbe. Je parle seul à côté du drapeau tricolore, pour montrer la nécessité d’offrir à la France un projet cohérent.
La presse est venue massivement au rendez-vous. Je m’attendais à ce que les sujets qui font problème avec le Parti socialiste (Constitution européenne, conditions d’une relance économique européenne avec l’Allemagne, poursuite du programme du réacteur de troisième génération EPR, suspension éventuelle, après référendum, de certaines clauses des traités européens sur la concurrence et les services publics, questions institutionnelles, signature ou non de la Charte du Conseil de l’Europe sur les langues régionales et minoritaires) soient au centre des questions. Point du tout. On m’interroge sur le sens de cette phrase : « Je tiens à redire que si Le Pen obtenait ses parrainages, ce qui ne serait pas souhaitable, et s’il paraissait en mesure d’empêcher la présence d’un candidat de gauche au deuxième tour, je préconiserais la réunion, dans cette hypothèse, de tous les candidats de gauche. Je prendrai mes responsabilités et j’attends que chacun prenne les siennes ».
On a oublié la République. Celle-ci est débat ou elle n’est pas.
La presse est venue massivement au rendez-vous. Je m’attendais à ce que les sujets qui font problème avec le Parti socialiste (Constitution européenne, conditions d’une relance économique européenne avec l’Allemagne, poursuite du programme du réacteur de troisième génération EPR, suspension éventuelle, après référendum, de certaines clauses des traités européens sur la concurrence et les services publics, questions institutionnelles, signature ou non de la Charte du Conseil de l’Europe sur les langues régionales et minoritaires) soient au centre des questions. Point du tout. On m’interroge sur le sens de cette phrase : « Je tiens à redire que si Le Pen obtenait ses parrainages, ce qui ne serait pas souhaitable, et s’il paraissait en mesure d’empêcher la présence d’un candidat de gauche au deuxième tour, je préconiserais la réunion, dans cette hypothèse, de tous les candidats de gauche. Je prendrai mes responsabilités et j’attends que chacun prenne les siennes ».
On a oublié la République. Celle-ci est débat ou elle n’est pas.