"Jean-Pierre Chevènement nous fait entrer, pour la première fois, dans sa vie personnelle et familiale pour mieux nous raconter cinquante ans d’histoire française, d’engagements et de combats hors du commun.
D’une enfance meurtrie dans la France occupée, il tirera l’énergie de paris successifs, mû par l’idée que celui « qui veut risquer sa vie la sauvera » (saint Matthieu). Il rencontre « l’Histoire en train de se faire » durant la guerre d’Algérie. À son retour, il entreprend avec une poignée de camarades de construire une autre offre politique à gauche, qui passe par la création du CERES, la rencontre avec François Mitterrand, le congrès socialiste d’Épinay, d’où s’élance une génération avide de « changer la vie ». Le « Che » nous raconte la conquête du pouvoir de 1971 à 1981 comme un véritable roman, où se mêlent audaces stratégiques et luttes opiniâtres.
Multipliant savoureuses anecdotes et portraits sans concession, il démythifie la « deuxième gauche » et croque avec une douce ironie son leader, Michel Rocard. Il évoque Mitterrand à différents moments d’une relation de trente ans, où la complicité le dispute à l’affrontement. Il dépeint aussi les figures de Laurent Fabius et de Lionel Jospin, et rappelle le rôle injustement sous-estimé de Pierre Mauroy et de Jacques Delors qui surent dire « non » à Mitterrand.
Éducation nationale, Défense, Intérieur : pendant près de dix ans, Chevènement donnera une colonne vertébrale à l’État. Quand viennent, en 1989-91, le grand retournement du monde et le triomphe planétaire du capitalisme financier, il ne renonce pas : non à la guerre du Golfe et au clash des civilisations ! non à Maastricht et à une Europe coupée des peuples ! Il éclaire les raisons toujours actuelles qui le conduisirent à mettre en pratique à trois reprises sa célèbre formule « Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne », contre la « parenthèse libérale » en 1983, contre la guerre du Golfe en 1991 et contre le démantèlement de l’État républicain en Corse en 2000. Bref, il nous explique comment nous en sommes arrivés là.
Ce récit majeur passionnera tous ceux qui se demandent comment relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Il permet aussi de mesurer la dimension exceptionnelle de l’homme d’État, son exigence morale et intellectuelle qui lui valent aujourd’hui respect et considération."
D’une enfance meurtrie dans la France occupée, il tirera l’énergie de paris successifs, mû par l’idée que celui « qui veut risquer sa vie la sauvera » (saint Matthieu). Il rencontre « l’Histoire en train de se faire » durant la guerre d’Algérie. À son retour, il entreprend avec une poignée de camarades de construire une autre offre politique à gauche, qui passe par la création du CERES, la rencontre avec François Mitterrand, le congrès socialiste d’Épinay, d’où s’élance une génération avide de « changer la vie ». Le « Che » nous raconte la conquête du pouvoir de 1971 à 1981 comme un véritable roman, où se mêlent audaces stratégiques et luttes opiniâtres.
Multipliant savoureuses anecdotes et portraits sans concession, il démythifie la « deuxième gauche » et croque avec une douce ironie son leader, Michel Rocard. Il évoque Mitterrand à différents moments d’une relation de trente ans, où la complicité le dispute à l’affrontement. Il dépeint aussi les figures de Laurent Fabius et de Lionel Jospin, et rappelle le rôle injustement sous-estimé de Pierre Mauroy et de Jacques Delors qui surent dire « non » à Mitterrand.
Éducation nationale, Défense, Intérieur : pendant près de dix ans, Chevènement donnera une colonne vertébrale à l’État. Quand viennent, en 1989-91, le grand retournement du monde et le triomphe planétaire du capitalisme financier, il ne renonce pas : non à la guerre du Golfe et au clash des civilisations ! non à Maastricht et à une Europe coupée des peuples ! Il éclaire les raisons toujours actuelles qui le conduisirent à mettre en pratique à trois reprises sa célèbre formule « Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne », contre la « parenthèse libérale » en 1983, contre la guerre du Golfe en 1991 et contre le démantèlement de l’État républicain en Corse en 2000. Bref, il nous explique comment nous en sommes arrivés là.
Ce récit majeur passionnera tous ceux qui se demandent comment relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Il permet aussi de mesurer la dimension exceptionnelle de l’homme d’État, son exigence morale et intellectuelle qui lui valent aujourd’hui respect et considération."
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Table des matières
Préface
Première partie : Une jeunesse entre deux guerres
1 – Enfance d’une passion
2 – Apprentissages
3 – L’Algérie, engagement et tragédie
Deuxième partie : L’aventure de l’Union de la gauche
4 – Génération CERES
5 – D’Épinay au Programme commun : inventeurs de l’avenir ou faiseurs de roi ?
Troisième partie : La conquête du pouvoir
6 – Mai 1981, Mitterrand, Rocard et le CERES
7 – Belfort, citadelle républicaine
Quatrième partie : Ni périr ni trahir
8 – Recherche et Industrie : les ides de mars 1983
9 – De l’Éducation nationale à la Défense, le détour républicain
Cinquième partie : Le retournement du monde
10 – 1990, la grande rupture
11 – De la guerre du Golfe à Maastricht, l’effacement de la France
Sixième partie : À l’Intérieur, l’idée républicaine en action
12 – La parenthèse républicaine
13 – Un aller-retour au Val-de-Grâce
14 – Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée
Septième partie : D’une turbulence l’autre
15 – 2002, la recherche d’une alternative
16 – Résister
17 – Sagesse et, à nouveau, turbulence
18 – Pouvait-on faire autrement ?
19 – La crise du système
Conclusion : Puissance des idées
Première partie : Une jeunesse entre deux guerres
1 – Enfance d’une passion
2 – Apprentissages
3 – L’Algérie, engagement et tragédie
Deuxième partie : L’aventure de l’Union de la gauche
4 – Génération CERES
5 – D’Épinay au Programme commun : inventeurs de l’avenir ou faiseurs de roi ?
Troisième partie : La conquête du pouvoir
6 – Mai 1981, Mitterrand, Rocard et le CERES
7 – Belfort, citadelle républicaine
Quatrième partie : Ni périr ni trahir
8 – Recherche et Industrie : les ides de mars 1983
9 – De l’Éducation nationale à la Défense, le détour républicain
Cinquième partie : Le retournement du monde
10 – 1990, la grande rupture
11 – De la guerre du Golfe à Maastricht, l’effacement de la France
Sixième partie : À l’Intérieur, l’idée républicaine en action
12 – La parenthèse républicaine
13 – Un aller-retour au Val-de-Grâce
14 – Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée
Septième partie : D’une turbulence l’autre
15 – 2002, la recherche d’une alternative
16 – Résister
17 – Sagesse et, à nouveau, turbulence
18 – Pouvait-on faire autrement ?
19 – La crise du système
Conclusion : Puissance des idées