Jean-Pierre Chevènement, sénateur MRC et ancien ministre de l'Intérieur, a réclamé des "opérations-chocs" pour lutter contre le trafic de drogue après l'annonce d'un plan gouvernemental pour Marseille, dans un entretien avec la Dépêche du Midi paru vendredi.
Le fondateur du Mouvement républicain et citoyen a également évoqué les contradictions sur ce dossier au sein du gouvernement, qui doit selon lui "mettre de la cohérence dans sa démarche". "Jean-Marc Ayrault le fera, j'en suis sûr, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain car, dans la gauche, il y a des sensibilités différentes qu'il faudra réduire", dit-il.
"On ne peut pas à la fois évoquer la dépénalisation du cannabis, qui serait suivie immanquablement par un glissement vers des drogues comme l'héroïne ou la cocaïne, ou encore l'ouverture de salles de soins où on peut se shooter, et en même temps prétendre vouloir empêcher les trafics", poursuit-il. "C'est l'un ou l'autre. Le problème c'est la drogue. Il faut des opérations-chocs".
Le fondateur du Mouvement républicain et citoyen a également évoqué les contradictions sur ce dossier au sein du gouvernement, qui doit selon lui "mettre de la cohérence dans sa démarche". "Jean-Marc Ayrault le fera, j'en suis sûr, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain car, dans la gauche, il y a des sensibilités différentes qu'il faudra réduire", dit-il.
"On ne peut pas à la fois évoquer la dépénalisation du cannabis, qui serait suivie immanquablement par un glissement vers des drogues comme l'héroïne ou la cocaïne, ou encore l'ouverture de salles de soins où on peut se shooter, et en même temps prétendre vouloir empêcher les trafics", poursuit-il. "C'est l'un ou l'autre. Le problème c'est la drogue. Il faut des opérations-chocs".