Une semaine de déplacements à travers la France - Grenoble, Ivry, Marseille, La Ciotat, Toulon, Châtenois les Forges, Tournus - permet de sentir le pouls du pays, les attentes des milieux populaires à l’égard de Ségolène, l’adhésion de plus en plus franche du monde enseignant, un moment troublé, les interrogations des ingénieurs, inquiets de voir contestée leur expertise, l’élan des femmes et des jeunes dans lesquels notre candidate trouve ses meilleurs soutiens. A chaque fois, il faut argumenter sur la politique énergétique, sur le redressement de l’Europe, sur le dépassement du clivage entre le oui et le non au projet de Constitution européenne.
Au fur et à mesure que monte l’étoile de Ségolène Royal, on sent que les choix se resserrent : Sarkozy s’identifie de plus en plus à un choix de régression sociale. Bayrou ne tente pas. Certains comparent sa situation à la mienne, en 2002. Il n’y a qu’une différence : j’avais un programme, et plutôt acéré ! Bayrou n’a pas de programme : c’est son avantage mais c’est aussi son handicap. Finalement, le sigle de Désirs d’avenirs a été bien choisi : la France a-t-elle encore un « désir d’avenir » ? Ou préfèrera-t-elle se tourner vers une variété de néoconservatisme dont l’heure de gloire est passée, dans le monde anglo-saxon lui-même ? Le choix est simple.
Au fur et à mesure que monte l’étoile de Ségolène Royal, on sent que les choix se resserrent : Sarkozy s’identifie de plus en plus à un choix de régression sociale. Bayrou ne tente pas. Certains comparent sa situation à la mienne, en 2002. Il n’y a qu’une différence : j’avais un programme, et plutôt acéré ! Bayrou n’a pas de programme : c’est son avantage mais c’est aussi son handicap. Finalement, le sigle de Désirs d’avenirs a été bien choisi : la France a-t-elle encore un « désir d’avenir » ? Ou préfèrera-t-elle se tourner vers une variété de néoconservatisme dont l’heure de gloire est passée, dans le monde anglo-saxon lui-même ? Le choix est simple.