Jean-Pierre Chevènement a mis en garde vendredi contre un risque de voir les lycéens ayant pris la défense de la collégienne expulsée Leonarda "manipulés" pour "déstabiliser" le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
"Il faut rendre attentifs les gens qui sont certainement généreux, quand ils sont jeunes surtout, quelquefois manipulés, il faut le dire. Je parle de lycéens", a dit le président d'honneur du MRC interviewé sur Radio Classique/LCI sur l'affaire de la jeune fille d'origine kosovar.
"Il est très facile d'utiliser la générosité de la jeunesse pour l'orienter vers certains objectifs démagogiques, pour déstabiliser le ministre de l'Intérieur dont la tâche est rude", a-t-il ajouté.
"Prenons garde de ne pas faire le jeu à terme du FN en lui donnant le spectacle d'une gauche qui n'aurait rien appris", a dit l'ancien ministre de l'Intérieur, en relevant que le respect de la loi sur le séjour a pour but de "défendre les intérêts de trois millions deux cent mille chômeurs" en France.
Interrogé sur le fait que les jeunes n'étaient pas les seuls à critiquer M. Valls, citant notamment le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, M. Chevènement a invité ce dernier à "prendre du recul".
"Il est encore jeune, je l'invite non pas à vieillir, mais à prendre un peu de recul par rapport à tout cela. L'idéologie sans-papiériste ne peut être celle d'un parti de gouvernement", a-t-il déclaré."
"Il faut rendre attentifs les gens qui sont certainement généreux, quand ils sont jeunes surtout, quelquefois manipulés, il faut le dire. Je parle de lycéens", a dit le président d'honneur du MRC interviewé sur Radio Classique/LCI sur l'affaire de la jeune fille d'origine kosovar.
"Il est très facile d'utiliser la générosité de la jeunesse pour l'orienter vers certains objectifs démagogiques, pour déstabiliser le ministre de l'Intérieur dont la tâche est rude", a-t-il ajouté.
"Prenons garde de ne pas faire le jeu à terme du FN en lui donnant le spectacle d'une gauche qui n'aurait rien appris", a dit l'ancien ministre de l'Intérieur, en relevant que le respect de la loi sur le séjour a pour but de "défendre les intérêts de trois millions deux cent mille chômeurs" en France.
Interrogé sur le fait que les jeunes n'étaient pas les seuls à critiquer M. Valls, citant notamment le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, M. Chevènement a invité ce dernier à "prendre du recul".
"Il est encore jeune, je l'invite non pas à vieillir, mais à prendre un peu de recul par rapport à tout cela. L'idéologie sans-papiériste ne peut être celle d'un parti de gouvernement", a-t-il déclaré."