Verbatim express
- Nous avons perdu la moitié de notre base industrielle depuis 30 ans. La part de l'industrie est passée de près de 30% à 13% du PIB. C'est dramatique car sans une industrie forte pas d'exportations et pas de protection sociale.
- Toutes nos grandes entreprises ont choisi de délocaliser. Une monnaie trop forte écrase la compétitivité. L'euro est 20-25% au dessus de son cours de lancement. Il faut avoir une monnaie moins chère, que ce soit l'euro ou une autre.
- Il faut donner à la BCE des compétences qu’aujourd’hui elle n'a pas : soutenir la croissance et l'emploi, racheter des titres de dettes sur les marchés
- Je pense qu'il ne faut pas se borner à voir Angela Merkel mais l'ensemble des acteurs politiques allemands et dans les autres pays chercher des alliés, s'il nous en reste. Mais, comme vous le voyez, dans tous les pays d'Europe ce sont des gouvernements de droite qui se mettent en place ou des gouvernement de technocrates non élus qui sont imposés par Bruxelles.
- Le triple A, c'est triple zéro : ça débouche sur la récession
- Si l'Allemagne ne veut pas bouger il faut préparer la mutation de la monnaie unique en monnaie commune.
- Nous n'avons pas choisi de vivre dans une Europe qui parlerait allemand. Nous avons choisi une Europe des peuples.
- Avec l'accord PS-EELV, les lignes ont bougé mais pas dans le bon sens.
- Il faut que François Hollande fasse très attention à son entourage, ou alors qu'il se comporte comme Louis XI, c'est à dire qu'il déchire les engagements qu'il prend quand ils sont contraires aux intérêts de la France
- Les tractations avec EELV risque de plomber François Hollande.
- Il faut qu'il fasse lui même un travail que le Parti Socialiste n'a pas fait depuis 10 ans : il faut marquer des grands repères, avoir une vision.