Le projet de Traité d’Aix-la-Chapelle comporte une avancée notable sur l’urgence de se saisir ensemble du défi africain. Pour le reste, il éclaire a contrario les problèmes que nos deux pays doivent résoudre.
L’excédent extérieur allemand, proche de dix points de PIB, fait théoriquement l’objet d’une procédure de la Commission européenne pour excédent excessif. Jusqu’ici l’Allemagne n’a pas vraiment répondu au projet d’un budget européen contracyclique que proposait le président de la République. Pourtant le contexte économique s’y prête.
En deuxième lieu, l’excédent commercial allemand, notamment automobile, aboutit à la prise en otage de l’Europe tout entière par les GAFA américaines ou par l’industrie chinoise des panneaux solaires. L’Europe n’a pas une politique commerciale à la hauteur des défis que lui jettent les deux Grands. L’Allemagne et la France peuvent-elles mieux résister ensemble ?
En troisième lieu, la relation avec la Russie n’a pas été assainie. Or elle conditionne la sécurité européenne future. Les pressions nécessaires n’ont pas été exercées notamment sur l’Ukraine pour que les accords des Minsk puissent s’appliquer vraiment. Le soutien au projet Nord Stream 2 n’est pas affirmé, or il correspond aux besoins européens et allemand en particulier.
Enfin, il est beaucoup question de défense et de sécurité mais le traité d’Aix-la-Chapelle n’a pas besoin d’un préambule pour affirmer sa subordination à l’Otan. Aujourd’hui comme hier. Le pacifisme de fait de l’opinion publique allemande installe le protectorat militaire américain sur l’Europe.
Faut-il attendre du Traité d’Aix-la-Chapelle qu’il permette d’avancer sur ces difficultés réelles ? On peut le souhaiter, à défaut ce ne serait qu’un catalogue de vœux pieux.
L’excédent extérieur allemand, proche de dix points de PIB, fait théoriquement l’objet d’une procédure de la Commission européenne pour excédent excessif. Jusqu’ici l’Allemagne n’a pas vraiment répondu au projet d’un budget européen contracyclique que proposait le président de la République. Pourtant le contexte économique s’y prête.
En deuxième lieu, l’excédent commercial allemand, notamment automobile, aboutit à la prise en otage de l’Europe tout entière par les GAFA américaines ou par l’industrie chinoise des panneaux solaires. L’Europe n’a pas une politique commerciale à la hauteur des défis que lui jettent les deux Grands. L’Allemagne et la France peuvent-elles mieux résister ensemble ?
En troisième lieu, la relation avec la Russie n’a pas été assainie. Or elle conditionne la sécurité européenne future. Les pressions nécessaires n’ont pas été exercées notamment sur l’Ukraine pour que les accords des Minsk puissent s’appliquer vraiment. Le soutien au projet Nord Stream 2 n’est pas affirmé, or il correspond aux besoins européens et allemand en particulier.
Enfin, il est beaucoup question de défense et de sécurité mais le traité d’Aix-la-Chapelle n’a pas besoin d’un préambule pour affirmer sa subordination à l’Otan. Aujourd’hui comme hier. Le pacifisme de fait de l’opinion publique allemande installe le protectorat militaire américain sur l’Europe.
Faut-il attendre du Traité d’Aix-la-Chapelle qu’il permette d’avancer sur ces difficultés réelles ? On peut le souhaiter, à défaut ce ne serait qu’un catalogue de vœux pieux.