Verbatim express
- Le MRC soutient François Hollande les yeux ouverts. Cela veut dire que nous ne cessons pas de développer nos analyses. Nous pensons qu'elles tiennent la route dans la durée face aux problèmes de la réindustrialisation, de l'avenir de l'euro et à la situation politique de la France.
- Nous souhaitons donner à la gauche un cap républicain, celui de l'intérêt public. Nous rappelons que la République est le bien commun par réponse aux intérêts corporatistes, particuliers. Voyez M. Arnault par exemple.
- La République c'est aussi la laïcité par rapport aux fanatismes de tous bords. Il y des exemples dans l'actualité : le fameux film qui a allumé le feu dans le monde musulman et a abouti au lâche assassinant de plusieurs diplomates américains.
- A propos du TSCG : Nous ne pensons pas que le problème soit celui de la dette. Le problème est celui des écarts de compétitivité qui se sont creusés au sein de la zone euro. Nous l'avions dit dès le traité de Maastricht en 1992 : il n'est pas raisonnable de faire une monnaie unique avec des pays qui sont très différents par leurs structures économiques.
- Ce ne sont pas les propositions de M. Draghi qui vont résoudre le problème. Elles donneront un petit répit. De même, le feu vers donné par la Cour de Karlsruhe ne concerne qu'une modeste contribution : 190 milliards pour l'Allemagne, 142 milliards pour la France. Ce n'est pas à la hauteur des pyramides de dette accumulées par certains pays comme l'Espagne ou l'Italie.
- A propos du départ d'Etienne Butzbach du MRC : La défection d’un homme, décidée de manière solitaire, ne peut pas changer la pertinence d’analyse politique que nous avons eu le courage de maintenir dans la durée et dans l’intérêt de la gauche