Outre qu’il oublie que l’initiative revient pleinement à Jacques Chirac en mai 2003, alors que lui-même n’était encore que ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy oublie de rappeler les conditions mises par le Commissaire européen à la concurrence, M. Monti, à la montée de l’Etat, à hauteur de 20 %, dans le capital d’Alstom : à savoir la cession de 1600 millions d’euros d’actifs d’Alstom à un repreneur extérieur. C’est ainsi que les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire – tout ce qui reste de notre construction navale – ont été repris par le norvégien Aker-Yards, qui se révèle n’être qu’un Tapie des mers.
Le repreneur norvégien n’est qu’un financier assoiffé de plus-values. Il vient d’annoncer son intention de céder ses chantiers navals à des fonds de pension anglo-saxons, à commencer par ce fleuron que sont les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Après Péchiney, Thomson, Arcelor, ce sont les Chantiers de l’Atlantique qui s’ajoutent au long cortège des grandes entreprises françaises bradées au capitalisme financier mondialisé. Encore bravo M. Sarkozy !
Le repreneur norvégien n’est qu’un financier assoiffé de plus-values. Il vient d’annoncer son intention de céder ses chantiers navals à des fonds de pension anglo-saxons, à commencer par ce fleuron que sont les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Après Péchiney, Thomson, Arcelor, ce sont les Chantiers de l’Atlantique qui s’ajoutent au long cortège des grandes entreprises françaises bradées au capitalisme financier mondialisé. Encore bravo M. Sarkozy !