Carnet de Jean-Pierre Chevènement

L'intervention du Président de la République me laisse dubitatif


Réaction de Jean-Pierre Chevènement à la conférence de presse du Président de la République.


L’appel à la mobilisation lancé par François Hollande serait bienvenu s’il pouvait être entendu. C’est un pari dont l’Etat ne maîtrise pas les données. En effet, je ne vois pas comment la suppression de 30 milliards de cotisations familiales au bénéfice des entreprises peut être gagée par 50 milliards d’économies. Je crains que celles-ci ne puissent être faites qu’au détriment de la politique familiale ou de la politique sociale.

Pour la reconquête de la compétitivité de l’économie française, la question de l’euro est centrale. Or, son vice constitutif, l’hétérogénéité des économies qui ont la monnaie unique en partage ne peut être purgé sans réforme de ses règles. De nouvelles secousses me paraissent malheureusement inévitables. L’union bancaire laisse aux banques le soin de remédier aux faillites les concernant sans réelle mutualisation.

Le Président de la République, en évoquant nos relations avec l’Allemagne, n’a pas cité la nécessaire révision des règles européennes concernant les aides d’Etat et la politique industrielle. Je ne crois pas qu’il soit réaliste d’envisager, en matière industrielle, une filière franco-allemande de transition énergétique alors que le choix de sortie du nucléaire effectué par l’Allemagne est en contradiction totale avec les choix que nous avons faits et maintenus en France depuis quatre décennies.

Le Président de la République envisage de confier le pouvoir réglementaire aux régions. Cette « landerisation » de la France contribuerait à l’effilochage de l’Etat. Celui-ci ne serait plus que « l’échelon national » dans une Europe post-démocratique vouant les nations à la dissolution.

Au total, l’intervention du Président de la République me laisse dubitatif. François Hollande a sans doute raison de dire que l’idée européenne doit être défendue mais il ne peut interdire le débat sur les modalités de la construction européenne telle qu’elle s’est faite jusqu’à présent.


Rédigé par Jean Pierre Chevenement le Mardi 14 Janvier 2014 à 20:31 | Lu 6347 fois



1.Posté par Patrick GAUDIN le 15/01/2014 12:11
Comme d'habitude, JPC à raison aussi bien sur la forme que sur le fond. "La social-médiocratie" fait des ravages et malheureusement le MRC n'a pas assez de militants, de communicants pour répandre la bonne parole" dans l’hexagone, c'est à dire faire connaître nos valeurs républicaines issues de la révolution française à l'ensemble de nos concitoyens.

Chaque jours qui passe le PS se droitiste un peu plus. Cette politique de droitisation du P.S ne date pas d'hier comme en témoigne une citation de Jacques Duclos en 1963 qui disait à propos de la politique du P.S que c'était "Bonnet blanc et blanc bonnet "mettant ainsi sur la même plan l'UMP et le P.S."
Ce qui nous sépare, c'est l'Europe ! Nous subissons les foudres d'une Europe ultralibérale ou l'Homme n'est qu'une variable d'ajustement. Pour info, La moitié de non concitoyens vivent avec un montant égal ou inférieur à 1570€ par mois. C'est insuffisant pour vivre et je suis bien placé pour le savoir puisque mes revenus sont inférieurs à la somme ci-dessus !

Je ne vois pas de perspectives d'avenirs pour la population française et encore moins pour moi. L’état donne de l'argent aux entreprises. C'est de l'argent gaspillés qui ne servira à rien, sauf à se remplir les poches comme le veut le Président du Médef. Par le passé, il l'a déjà fait. Ce qu’il faut faire, c'est de prêter de l'argent à zéro pour cent, uniquement aux entreprises qui en ont de besoin et qui sont fiables, après vérification des comptes par des inspecteurs des finances sur les 5 dernières années.
On voit bien que ceux qui nous gouvernent vivent dans l’opulence et sont complètement coupés des réalités de la vie quotidienne.
En conclusion François Hollande est un homme sympathique, mais n'a pas la compétence nécessaire pour redresser la France en pareilles circonstances. En cause son attachement à la sociale-démocrate.
Chaque jour qui passe, notre modèle social est remis en cause par les sirènes du libéralisme. Au lieu d'être un simple spectateur, le Président de la république devrait être un peu colbertiste et jacobin. Mais il est vrai qu’il faut qu’il gère aussi son « harem » Il semblerait que les sbires de l’UMP sont à l’origine de la révélation de sa nouvelle conquête !

2.Posté par Patrick LENORMAND le 16/01/2014 00:22
Votre constat est terrible pour l'avenir de notre nation...L'Europe des régions... Cela avance.....
Que faire maintenant ? Si au moins vous vouliez, enfin, créer un front patriote républicain.... Commencez par discuter avec Mr Dupont-Aignan, cela fera déjà de bonnes fondations !
SVP... Vite ... il y'a URGENCE !

3.Posté par CyrilKloz Gov le 16/01/2014 12:14
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Les dernières enquêtes d'opinion montrent que les Français ne croient plus à la pertinence du clivage droite-gauche.? La conférence de presse du Président de la République ne peut que les conforter dans cette opinion !
Les mêmes enquêtes attestent de la défiance croissante de nos concitoyens envers l'Union Européenne. La même conférence de presse a illustré que la technocratie bruxelloise dictait leurs conduites aux représentants élus par les peuples.
Cela démontre que la France est prête pour un sursaut souverainiste, la situation délétère dans laquelle se trouve placées la République et la Nation commandent de réagir et vite. J'abonde dans le sens de Patrick ci-dessus. C'est une étape cruciale, avant de voir qui serait prêt à rejoindre la nécessaire convergence des nationaux-républicains

4.Posté par THIERRY BASSET le 16/01/2014 18:12
M. Chevènement,
Pourrez-vous, dans un prochain billet, nous expliquer ce qui vous sépare vraiment de M. Dupont-Aignan, car, lorsque je vous lis, il ne me semble pas voir de grande différence, sur l'Europe en tous les cas.
Personnellement, je vous considère l'un comme l'autre comme les vrais résistants du 21ème siècle face à la destruction des Nations qui se profile.

5.Posté par Jerome Durif le 16/01/2014 18:26
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M Chevènement,
Il est temps de laisser tomber les partis qui ne sont pas clairs sur leur réelle volonté de recouvrer totalement la souveraineté française !
Debout la République et son président est très clair à se sujet: je ne vois pas ce qui vous retient de le soutenir en lui apportant votre caution intellectuelle voire politique !?
Il n'est plus temps de finasser, mais de sauver la République Française !
"Quand la patrie est en danger, tout appartient à la patrie"

6.Posté par Patrick GAUDIN le 19/01/2014 09:58
Pour répondre à Thierry et Jérôme
Vous dîtes, à juste titre : « Les dernières enquêtes de l’opinion montrent que les Français ne croient plus à la pertinence du clivage droite-gauche.? La conférence de presse du Président de la République ne peut que les conforter dans cette opinion ! » CyrilKloz Gov

A propos de Debout La République et d’un éventuel front commun avec le MRC:
Les partis politiques ont un certain nombre de valeurs qu’ils défendent et partagent.
C’est vrai qu’il faudrait une alliance en mettant de coté les valeurs qui divisent et faire un front commun pour les valeurs qui rassemblent, mais les chefs de partis ne sont pas prêt à faire des alliances de ce genre. Je pense que ce serait pour eux un abandon de certaines valeurs, donc un abandon de pouvoir !

En ce qui me concerne, je suis pour tout ce qui rassemble et contre tout ce qui divise.

Voici une proposition qui ne concerne pas les gens sectaires :
Il faudrait créer « un pass- politique » comme une serrure que l’on peu ouvrir à volonté. Il s’agirait d’une invitation permanente d’un parti politique qui inviterait, selon son calendrier, des membres d’autres partis politiques ou de sympathisants à découvrir de l’intérieur les valeurs intrinsèques du parti qui reçoit.

Pour que cela soit efficace, il faudrait un projet de loi inscrivant dans le marbre « Que tout citoyen peut se rendre dans un parti politique à sa demande » A charge pour le parti qui reçoit, d’organiser une réunion pour celles et ceux que cela intéresse !

Le problème de la France, c’est que nous avons très très peu d’adhérents dans les partis politiques.

En conclusion, il faut réconcilier la politique et le citoyen.
Qu’en pensez-vous, citoyens, citoyennes ?
Salut et fraternité

7.Posté par THIERRY BASSET le 19/01/2014 10:49
@Patrick Gaudin:
Bien sûr, les différences existent, probablement sur des sujets "sociétaux", plus que sur les orientations économiques.
Il n'empêche, le poids intellectuel de JP Chevènement associé au courage politique de N Dupont-Aignan (qui a quitté l'UMP en 2007 après le traité de Lisbonne), cela aurait une sacrée gueule!
Et cela permettrait aux Français (qui ne savent plus que voter) d'entendre une voix vraiment républicaine et nationale sans tomber dans l'extrémisme représenté par le FN.
Je verrais bien, pour ma part, JP Chevènement Président de la République et NDA son Premier Ministre.

8.Posté par Patrick GAUDIN le 20/01/2014 10:50
Il faut réconcilier le citoyen et le politique

Introduction :
« La République doit se construire sans cesse car nous la concevons éternellement révolutionnaire, à l’encontre de l’inégalité, de l’oppression, de la misère, de la routine, des préjugés, éternellement inachevée tant qu’il reste des progrès à accomplir. »
Pierre Mendès-France

Les valeurs républicaines en danger de disparition ?

Plus le temps passe, plus les valeurs républicaines s’amenuisent chaque jour un peu plus. Elles finiront progressivement par disparaitre dans un laps de temps qui n’est plus très éloigné. L’individualisme gagne du terrain au détriment de l’humain. La faute à qui ? «Non pas à Voltaire », selon l’expression consacrée mais au libéralisme.

Le libéralisme, comme le communautarisme sont des ennemis de la République

Raréfaction de l’emploi et perte de revenus

La raréfaction de l’emploi met les demandeurs en concurrence dans un marché du travail de plus en plus restreint. L’homme devient une variable d’ajustement. On prend et on jette notamment les séniors. Pour certaines entreprises, un(e) senior c’est une personne âgée de 35 ans seulement. Dans cette alternative, comment nos concitoyens vont t-ils pouvoir vivre ou survivre. Bénéficier d’une retraite pleine et entière à 65 ans devient impossible. Il faut donc augmenter le minimum vieillesse.
La récession est toujours vivace. Notre société était basée sur le travail. On pense au trente glorieuse Malheureusement, Il n’y a pas d’emploi pour tous le monde, or notre société est toujours basée sur la notion de travail pour tous, d’ou un décalage entre le travail et le revenu !

Le capitalisme financier à mis sa mainmise sur la finance.

Souvenons-nous, c’est Pierre BEREGOVOY qui à ouvert le premier la porte de pandore en disant : « Nous allons libéraliser la finance » Le secteur privé n’attendait que cela depuis deux décennies. 20 ans plutôt, je travaillai dans une compagnie d’assurances. Tout les deux mois, je me rendais au siège de la compagnie en ma qualité de délégué du personnel. J’étais assis en face le PDG. Un jour, celui-ci nous à dit en confidence après la réunion : « Nous sommes prêt à prendre la succession de l’Etat sur le plan de la finance. » On voit le résultat aujourd’hui avec la crise des supprimes. Il faut que la finance soit sous le contrôle des états ; mais ce n’est pas avec un Président social-libéral que l’interventionnisme de l’état se manifestera !

Contradiction du gouvernement :

D’un coté le Président Hollande se plaint de l’absence de croissance, de l’autre il veut diminuer les salaires non pas des dirigeants des multinationales qui se gavent de profits, mais des gens modestes. La pauvreté grandie un peu plus chaque jour et la croissance est en berne !

Affaire privée :

L’affaire Valérie et Julie : C’est un drame humain, comme tant d’autres. Les couples se font et se défont. C’est un phénomène naturel. Ce qui n’est pas naturel, c’est que cette affaire se situe au plus haut niveau de l’état !

Ras le bol d’entendre parler constamment de l’Allemagne :

En France, on parle tout le temps de l’Allemagne du soir au matin. Les commentateurs et les Hommes politiques nous cassent les oreilles en parlant toujours de l’Allemagne, l’Allemagne, l’Allemagne… Et si on parlait de la France dans le but de trouver des solutions à la française pour le bien-être de notre économie et de nos concitoyens?
Ce n’est pas l’homme de la synthèse qui nous offrira un avenir meilleur. Pendant ce temps là le Medef rigole et encaisse les « biftons »!

L’Europe :

Il n’y a pas d’identité européenne comme en témoigne la lâcheté des autres pays européens. Lorsque la France par exemple, est obligée d’engager la guerre en Afrique. Une coopération serait la bienvenue. L’Europe devrait pouvoir mobiliser dans les meilleurs délais 100 000 soldats aguerris, (en fonction des besoins) prêt à faire front aux menaces grandissantes des terroristes.

« Les mêmes enquêtes attestent de la défiance croissante de nos concitoyens envers l'Union Européenne. La même conférence de presse a illustré que la technocratie bruxelloise dictait leurs conduites aux représentants élus par les peuples. »

Pour ma part, je suis pour l’Europe, mais une autre Europe, celles des peuples et des nations souveraines qui travaillent ensembles par des coopérations renforcées, et non pas celles des multinationales qui laissent le marché se réguler en leurs faveurs au détriment de la population !

Souverainiste :

Il y a longtemps déjà que je n’ai pas entendu prononcer le mot souverainiste. C’est un joli mot, car le peuple est souverain. Malheureusement, la souveraineté à été victime d’un transfert au profit d’une minorité de citoyens comme en témoigne le dernier référendum. Pour info, j’ai collé des affiches sur 5 cantons à l époque. (par tous les temps) On connaît la suite !

Le libéralisme casse toutes les barrières de protection :

L’Europe libérale :

la définition du libéralisme C’est le marché qui fixe ses propres règles
« Cela démontre que la France est prête pour un sursaut souverainiste, la situation délétère dans laquelle se trouve placées la République et la Nation commandent de réagir et vite. J'abonde dans le sens de Patrick ci-dessus. C'est une étape cruciale, avant de voir qui serait prêt à rejoindre la nécessaire convergence des nationaux-républicains »

Et pour cause, puisque le gouvernement fait une politique de droite ! Il va à l’encontre de la majorité de nos concitoyens en quête d’une autre politique.

En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu'il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l'équilibre. La loi de l'offre et de la demande, par exemple, conduit à l'équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l'ajustement optimum des ressources disponibles (offre) à la demande. S'il peut agir librement, l'homme en tant que premier agent économique peut atteindre cet ordre naturel. Les intérêts de l'individu et de la société sont alors convergents.

L’Etat à déjà donné 30 milliards d’€… inutilement. Le Président de la République va faire un nouveau cadeau fiscal aux entreprises de 50 milliards supplémentaire qui s’ajoutent au 30 milliard déjà donné pour simplement conforter des marges financières du patronat. Les riches seront encore plus riches. Et les pauvres plus pauvres encore !

Le fond du problème n’est pas là. La finance nous a mis dans la merde. Les peuples n’y sont pour rien. Tous les jours, nous payons aux banques la charge de la dette à raison de 6,5% de taux d’usure. A cela s’ajoute la dette abyssale. La solution est simple : Il faut annuler la charge de la dette et supprimer la moitié de la dette car les pays ne pourront jamais rembourser.

Le principal ennemi de la république est le libéralisme :

Le libéralisme économique s'oppose au contrôle par l'Etat des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable (opposé : étatisme, dirigisme, socialisme, communisme).

Critiques faites au libéralisme :

Le projet global du libéralisme, mis en œuvre à partir des années 80, consiste à transformer la société pour qu'elle réponde pleinement aux exigences du capitalisme :
• libre circulation des capitaux,
• mise en concurrence des travailleurs et nivellement par le bas des salaires et droits sociaux,
• suppression de services publics,
• suprématie absolue de l'économie.
Le libéralisme est devenu le fondement des grandes instances mondiales, comme l'OMC ou le FMI qui par leur supranationalité échappe à toute légitimité démocratique. Il est le seul modèle enseigné dans les grandes écoles où aucune autre vision n'est étudiée. Il est la seule logique des grandes entreprises et du capitalisme et tend à devenir la seule référence des gouvernements, de droite comme de gauche.

Présenté comme loi naturelle, le libéralisme devient alors intouchable, ce qui lui permet d'échapper aux aléas électoraux du jeu démocratique.

Arrivé par accident à la tête des primaires, je pense que le Président de la République n’est pas à la hauteur de la situation catastrophique de la France. II aurait fallu un homme comme le général de Gaulle et non un homme qui pratique le consensus permanent. A un moment donné, il faut prendre les décisions qui s’imposent sans s’occuper des sirènes du libéralisme. La plupart des pays de la planète ont une croissance forte, y compris à deux chiffres. A quoi est due notre situation ? Tout simplement à une mauvaise gouvernance économique et sociale. Il faut parfois être Colbertiste et Jacobin en imposant des valeurs pour l’intérêt général du plus grand nombre. Un Etat qui se dit encore Républicain, n’a pas le droit d’abandonner sur le bord du fossé de plus en plus de nos concitoyens démunis.

ll faut bien que les gens puissent vivre !

A défaut d’avoir du travail pour tous, il faut créer un RMV (Revenu Minimum Vital) pour aider les plus démunis. Action qui consiste à donner une somme d’argent tous les mois pour aider les personnes modestes à survivre. Cela permettrait de relancer très modestement la croissance.
Le Président de la République à déjà distribué 30 milliards d’euros inutilement. Il s’apprête à distribuer 50 milliards de plus. Les PDG des multinationales vont se refaire une santé et continuer à s’enrichir à nouveau sur le dos des contribuables.

Il ne faut jamais donner de l’argent sans contrepartie. C’est de l’assistanat. La solution, c’est le prêt à zéro pour cent. Comment va-t-on faire pour compenser ce don de 80 milliards d’euros aux plus riches ?

Ce gouvernement s’est engagé durablement dans une impasse, il faut qu’il rebrousse chemin pour reprendre une autre route.

Voici un lien concernant François Hollande lorsqu’il était jeune :
http://www.lepoint.fr/politique/ecoutez-francois-hollande-nous-la-droite-25-04-2013-1659841_20.php

J’ai commencé par une citation, je le termine par une autre.
Citation de voltaire (ma préférée): « Monsieur, je ne suis point d’accord avec ce que vous me dîtes, mais je mourrai pour défendre votre droit à le dire ! »

Bien sur, Citoyens, citoyennes, ce document est par nature imparfait ! Je compte sur vous pour alimenter le débat pour que la démocratie s’exprime dans la diversité!
Salut et fraternité

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