La surévaluation de l’euro que le rapport sur la réindustrialisation aborde p182 joue un rôle essentiel dans la désindustrialisation de la France. Ce n’est pas le seul facteur mais c’est le facteur essentiel. L’euro, dont le cours de lancement était à 1,16 dollar au 1/1/1999, est à 82 centimes de dollar en 2000. Il retrouve son cours de lancement en 2003.
Depuis lors, il n’a cessé d’être surévalué dans une proportion de 20% à 50%. Il est à 1,40 dollar en 2004, à 1,60 dollar en 2008 à 1,50 en 2009. Malgré la crise de l’euro depuis 2010, il reste aujourd’hui à 1,37 dollar, c'est-à-dire à plus de 20% au dessous de son cours de lancement.
La part de l’industrie française dans la valeur ajoutée qui était de près de 30% au début des années quatre-vingt n’a cessé de diminuer depuis 1984 avec une stabilisation de 1998 à 2001, qui correspond à une période où le dollar était fort et l’euro faible, pour s’effondrer à partir de 2002. La part de l’industrie dans le PIB ne représentait plus en 2008 que 16% contre 22%, six ans plutôt.
Depuis lors, il n’a cessé d’être surévalué dans une proportion de 20% à 50%. Il est à 1,40 dollar en 2004, à 1,60 dollar en 2008 à 1,50 en 2009. Malgré la crise de l’euro depuis 2010, il reste aujourd’hui à 1,37 dollar, c'est-à-dire à plus de 20% au dessous de son cours de lancement.
La part de l’industrie française dans la valeur ajoutée qui était de près de 30% au début des années quatre-vingt n’a cessé de diminuer depuis 1984 avec une stabilisation de 1998 à 2001, qui correspond à une période où le dollar était fort et l’euro faible, pour s’effondrer à partir de 2002. La part de l’industrie dans le PIB ne représentait plus en 2008 que 16% contre 22%, six ans plutôt.
Cette proportion est la plus faible de tous les pays de la zone euro, ce qui montre bien que d’autres handicaps pèsent sur notre industrie. L’emploi ne représente plus, selon les statistiques fournies par les états généraux de l’industrie, organisés en 2009 par M Estrosi que 13% de l’emploi total, soit 3,3 millions de personnes contre 5 millions et demi au début des années 80.
Nos parts de marché à l’exportation ont régressé de 5,6% à 3,8%. La corrélation est évidente avec la surévaluation de l’euro dont se plaignent tous les chefs d’entreprise que je peux rencontrer et qui grève lourdement nos exportations plus sensibles aux effets-prix que les exportations allemandes qui bénéficient davantage d’effets de niche.
Le Président Sarkozy, au début de son mandat avait évoqué en termes forts le handicap que constituait pour l’industrie française un euro trop cher. Ce thème a disparu de son discours. L’alignement sur l’Allemagne est devenu le leitmotiv de ses interventions.
Monsieur le Ministre, comment expliquez-vous que l’euro, monnaie branlante, reste néanmoins surévalué ?
Quelles initiatives avez-vous prises, en tant que ministre de l’industrie, pour rendre notre monnaie moins chère ?
Quelle démarche a effectué le gouvernement français pour obtenir que la révision du traité de Lisbonne porte aussi sur le rôle de la banque Centrale pour rendre le change plus compétitif ? Etes-vous conscient de la nécessité d’une monnaie moins chère pour réindustrialiser la France ?
Nos parts de marché à l’exportation ont régressé de 5,6% à 3,8%. La corrélation est évidente avec la surévaluation de l’euro dont se plaignent tous les chefs d’entreprise que je peux rencontrer et qui grève lourdement nos exportations plus sensibles aux effets-prix que les exportations allemandes qui bénéficient davantage d’effets de niche.
Le Président Sarkozy, au début de son mandat avait évoqué en termes forts le handicap que constituait pour l’industrie française un euro trop cher. Ce thème a disparu de son discours. L’alignement sur l’Allemagne est devenu le leitmotiv de ses interventions.
Monsieur le Ministre, comment expliquez-vous que l’euro, monnaie branlante, reste néanmoins surévalué ?
Quelles initiatives avez-vous prises, en tant que ministre de l’industrie, pour rendre notre monnaie moins chère ?
Quelle démarche a effectué le gouvernement français pour obtenir que la révision du traité de Lisbonne porte aussi sur le rôle de la banque Centrale pour rendre le change plus compétitif ? Etes-vous conscient de la nécessité d’une monnaie moins chère pour réindustrialiser la France ?