Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé dimanche que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, à laquelle s'apprête Paris, "bafoue le droit international" et "peut occasionner une nouvelle guerre froide".
"Cette reconnaissance unilatérale de l'indépendance d'une province de la Serbie, sans aucune consultation du Parlement français, bafoue le droit international et contribue à l'abaissement du conseil de sécurité de l'ONU dont la France est membre permanent", estime l'ancien ministre de la Défense dans une déclaration à l'AFP.
Le Parlement du Kosovo est convoqué dimanche pour une session extraordinaire au cours de laquelle doit être votée la proclamation d'indépendance de la province serbe à majorité albanaise.
Selon une source diplomatique française, Paris veut reconnaître cette indépendance dans la foulée de sa proclamation, simultanément avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Les pays de l'Union européenne doivent se concerter sur la position à prendre, lundi à Bruxelles.
Pour M. Chevènement, "cette reconnaissance, hors du cadre du conseil de sécurité de l'ONU, aboutit au dépeçage d'un Etat aux frontières internationalement reconnues, lui-même membre de l'ONU, au mépris des accords de 1990 sur la sécurité et la coopération en Europe".
Le dirigeant du MRC estime aussi que l'attitude des autorités françaises "nous met à la remorque de l'unilatéralisme américain".
"Elle est grosse de tensions dans les Balkans et légitime par avance la partition entre Serbes et Albanais, à hauteur de Mitroviça, car on ne voit pas au nom de quoi on refuserait aux uns ce qu'on autorise aux autres", ajoute-t-il.
"Cet acte unilatéral peut occasionner une nouvelle guerre froide en Europe avec la Russie, c'est un mauvais coup porté au droit international et à l'indépendance nationale", conclut M. Chevènement.
"Cette reconnaissance unilatérale de l'indépendance d'une province de la Serbie, sans aucune consultation du Parlement français, bafoue le droit international et contribue à l'abaissement du conseil de sécurité de l'ONU dont la France est membre permanent", estime l'ancien ministre de la Défense dans une déclaration à l'AFP.
Le Parlement du Kosovo est convoqué dimanche pour une session extraordinaire au cours de laquelle doit être votée la proclamation d'indépendance de la province serbe à majorité albanaise.
Selon une source diplomatique française, Paris veut reconnaître cette indépendance dans la foulée de sa proclamation, simultanément avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Les pays de l'Union européenne doivent se concerter sur la position à prendre, lundi à Bruxelles.
Pour M. Chevènement, "cette reconnaissance, hors du cadre du conseil de sécurité de l'ONU, aboutit au dépeçage d'un Etat aux frontières internationalement reconnues, lui-même membre de l'ONU, au mépris des accords de 1990 sur la sécurité et la coopération en Europe".
Le dirigeant du MRC estime aussi que l'attitude des autorités françaises "nous met à la remorque de l'unilatéralisme américain".
"Elle est grosse de tensions dans les Balkans et légitime par avance la partition entre Serbes et Albanais, à hauteur de Mitroviça, car on ne voit pas au nom de quoi on refuserait aux uns ce qu'on autorise aux autres", ajoute-t-il.
"Cet acte unilatéral peut occasionner une nouvelle guerre froide en Europe avec la Russie, c'est un mauvais coup porté au droit international et à l'indépendance nationale", conclut M. Chevènement.