Verbatim express :
A propos de l'Afghanistan :
A propos de l'Afghanistan :
- Nous sommes dans une situation difficile.
- Un auteur russe du siècle précédent disait que l'Afghanistan était un pays qui ne pouvait pas être conquis, et, ajoutait-il, qui ne mérite d'ailleurs pas de l'être
- La démocratie ne s'exporte pas. Il y a certainement dans la population afghane des gens qui ne veulent pas de la dure loi des Talibans.
- Il y a les conditions réunies aujourd'hui pour une rupture entre les populations afghanes dans leur diversité, dont l'élément pachtoune, et le terrorisme international, Al-Quaida. C'était le but de guerre initial.
- Aujourd'hui nous devons agir comme une grande nation responsable.
- Il faut laisser aux Afghans la possibilité de créer eux-mêmes leur propre gouvernement. Ne nous donnons pas d'objectifs inaccessibles !
- On n'imposera pas un modèle de démocratie à l'occidentale à un pays dont on voit bien que le fonctionnement repose sur des assemblées de notables.
- Nous sommes à la remorque des impulsions successives de l'administration américaine.
- Nous devons faciliter la transition afghane, permettre à un gouvernement afghan de se maintenir. De ce point de vue-là, je pense que même après 2014, il faudra pouvoir apporter des soutiens à un tel gouvernement, y compris par des fournitures d'armes mais pourquoi pas en maintenant quelques bases avec un appui aérien.
- Des grandes puissances responsables doivent faire en sorte que leur retrait ne se transforme pas en débâcle.
- Croyez-le, je compatis à la douleur des soldats et de leurs familles, j'ai beaucoup d'émotion.
A propos de la Libye :
- La France doit rester le soldat du droit.
- La "responsabilité de protéger" n'est pas l'ingérence.
- Je me suis abstenu lors du vote au Sénat.
- Il est temps de trouver une solution politique.
- Kadhafi est destiné à s'effacer mais il faut trouver une solution politique qui permette au peuple libyen de trouver lui-même la voie de son avenir.
A propos de 2012 :
- J'officialiserai ma décision à l'automne.
- Je constate l'extrême atonie du débat.
- Se battre sur une date de retrait en Afghanistan, ce n'est pas nourrir le débat.
- Aucun candidat ne fait de proposition face à la crise de l'euro, qui va être la grand événement de l'été.
- Par exemple, accroître les missions de la BCE, lui permettre de racheter des titres de dettes pour casser la spéculation, nourrir la croissance, éviter d'avoir une monnaie surévaluée qui favorise les délocalisations industrielles.
- L'euro est incontestablement en péril à partir du moment où la spéculation s'attaque à des pays aussi importants que l'Espagne et l'Italie.
- Le fonds européen de stablisation financière est tout à fait insuffisant.
Source : RTL.fr