Jean-Pierre Chevènement (MRC) estime qu'au-delà de l'intervention militaire française, la "refondation démocratique du Mali" passe par "une négociation entre toutes les parties maliennes rejetant le terrorisme".
"Un coup d'arrêt devait être donné à la décomposition de l'Etat malien dont la survie était menacée par la progression des colonnes islamistes vers Bamako", écrit dimanche le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), dans un communiqué.
Selon lui, "le seul objectif politique raisonnable de la France ne doit cependant pas être perdu de vue : c'est la refondation démocratique du Mali dont l'intégrité territoriale et la souveraineté doivent être préservées et les institutions rétablies dans leur légitimité".
"Cette refondation démocratique ne peut être acquise par le seul effet d'une intervention militaire. Elle suppose une négociation entre toutes les parties maliennes rejetant le terrorisme", poursuit l'ancien ministre de la Défense.
A cet égard, il faut selon lui, "dissocier la population du Nord-Mali des groupes terroristes, et pour cela redéfinir les conditions du vivre-ensemble entre le Sud-Mali, principalement bambara, et les Touaregs et autres populations du nord". "Toute négociation devra impliquer les pays du champ, principalement l'Algérie dont le rôle est indispensable à la stabilité et à la paix dans la région", conclut-il.
"Un coup d'arrêt devait être donné à la décomposition de l'Etat malien dont la survie était menacée par la progression des colonnes islamistes vers Bamako", écrit dimanche le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), dans un communiqué.
Selon lui, "le seul objectif politique raisonnable de la France ne doit cependant pas être perdu de vue : c'est la refondation démocratique du Mali dont l'intégrité territoriale et la souveraineté doivent être préservées et les institutions rétablies dans leur légitimité".
"Cette refondation démocratique ne peut être acquise par le seul effet d'une intervention militaire. Elle suppose une négociation entre toutes les parties maliennes rejetant le terrorisme", poursuit l'ancien ministre de la Défense.
A cet égard, il faut selon lui, "dissocier la population du Nord-Mali des groupes terroristes, et pour cela redéfinir les conditions du vivre-ensemble entre le Sud-Mali, principalement bambara, et les Touaregs et autres populations du nord". "Toute négociation devra impliquer les pays du champ, principalement l'Algérie dont le rôle est indispensable à la stabilité et à la paix dans la région", conclut-il.