Jean-Pierre Chevènement invité de Public Sénat mercredi 21 mars à 18h45

Peut-être serait-ce l'occasion de changer l'angle d'attaque contre Sarkozy et son "Ministère de l' Intégration et de l' Identité Nationale".

Car lorsque Sarkozy définit l'identité nationale par "l'héritage des Lumières, la démocratie, la laïcité, l'égalité homme-femme", comment pouvons-nous ne pas être d'accord non seulement sur la définition, mais sur l'obligation de l'imposer à tous?

Et comment peut-on intégrer, si on renonce à définir son identité: intégrer à quoi, alors? au tiercé et au loto? Ca, c'est fait, mais c'est peut-être un peu insuffisant.

La force de Sarkozy réside dans sa capacité à briser les tabous verbaux; en le contredisant de façon pavlovienne lorsqu'en fait, nous sommes d'accord avec lui et que tout le monde le sait, que nous reste-t-il comme crédibilité?

Effectivement Lucienne. J'ai regardé l'émission et revu sur le pod quelques thématiques. Je suis toujours admirative devant ce soutien de J.P. Chevènement à la candidate S. Royal.
C'est (peut-être) grâce à la nature de la mission auprès d'elle, mais c'est dans tous les cas le meilleur soutien, solide, sincère et surtout crédible, de S. Royal.
Sur le nucléaire, le jury citoyen, un comité constituant...chaque semaine, la liberté de la candidate qu'il lui a lui même enjoint de s'accorder en lui disant de rester elle même, lui font faire des exercices difficiles mais notre "ché" s'en sort très bien. C'est toujours un plaisir de le voir et de l'écouter.
Son dernier livre "la faute de M. Monnet" est une belle leçon d'histoire politique et économique européenne.

Alors qu'au fil des meetings notre SR s'affirme de plus en plus et paraît élargir l'écoute des français sur ses propositions, il se trouve des socialistes (éminents) pour lui glisser des peaux de bananes. Pourquoi cet acharnement à la discréditer?
Questionnée ses réponses sont adaptées à la situation mais de suite déformées et taxées de mépris.
Mais qu'en est-il de l'attitude de ces "amis" contestataires? A un mois de l'échéance n'est-elle pas méprisante et volontairement déstabilisante?
J'admire la stoïcité de notre candidate face à cette sournoise adversité.