Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 15 Juin 2009 à 21:27 | Lu 4816 fois
1.Posté par
Raynald91 le 15/06/2009 21:54
Je viens d'écouter JP CHEVENEMENT... Et sincèrement, que l'on m'explique: quelle est la différence entre le MRC et DEBOUT LA REPUBLIQUE de Nicolas DUPONT-AIGNAN... Tant que les mouvements qui sont pour une autre europe qui protège les citoyens, resteront chacun dans leur chapelle respective, les PS, UMP, VERT et MODEM ont de beaux jours devant eux... A ce propos, j'attendais une autre position que le vote blanc de la part de JP CHEVENEMENT...
2.Posté par
fredosolos le 16/06/2009 00:53
Tout à fait d'accord avec toi, raynald91 en ce qui concerne le MRC et DLR ...... mais la chute du pôle republicain, ce n'est pas le MRC qui l'a initié ....
3.Posté par
auditeur34 le 16/06/2009 14:06
Pourquoi le MRC n'a pas fait campagne avec le DLR et Nicolas Dupont Aignant?
Jean-Pierre quand vas-tu enfin te reveiller?
L'euro-federalisme, le libre-echange, l'atlantisme de Sarkozy sont en train de saccager la France. Il y a urgence!
4.Posté par
vallon-capitant le 16/06/2009 17:22
pourquoi s'obstiner depuis 15 ans à vouloir ouvrir les yeux d'un aveugle , le parti socialiste qui refuse de voir les vrais raisons de son divorce avec le peuple et qui va accentuer cette rupture en se vautrant dans la dernière mode d'une europe écologique qui succède , comme chimère , à celle de l'europe sociale ! Il est grand temps d'aider DUPONT-AIGNAN à la construction d'un rassemblement républicain prônant une enfin une politique réaliste , pragmatique et cohérente
5.Posté par
Hadrien le 20/06/2009 21:59
Pour répondre aux commentateurs précédents, la différence de JP Chevènement avec N Dupont-aignan c'est qu'il n'a pas voté, lui, pour N Sarkozy au deuxième tour des élections présidentielles. Lorsque l'on s'est ainsi déconsidéré, comme l'a fait N Dupont-Aignan aprés sa campagne 2007, il ne faut pas s'étonner de n'avoir (presque) plus d'électeurs!
6.Posté par
Raynald91 le 21/06/2009 10:28
@Hadrien Sincerement, essayons d'élever un peu le débat... Au deuxieme tour, SARKOZYou ROYAL...qu'est ce que cela aurait changé???? Alos arrêtons tous de trouver des prétextes... Soit vous êtes capable de surmonter ce genre de préjugé, soit ce rassemblement des Républicains ne se fera jamais... Et sur l'Europe comme sur d'autres sujets, que cela soit l'ultralibéralisme de la droite, ou la sociale democratie qui n'est autre qu'un ultraliberalisme déguisé (il suffit d'étudier les mêmes textes votés par la PPE et le PSE à Strasbourg), que cela soit SARKOZY ou ROYAL ou d'autres, c'est la même politique.. Donc au deuxieme tour en 2007, arrêtez de dire que si cela avait été ROYAL, cela aurait été foncierement different...
7.Posté par
Hadrien le 21/06/2009 18:07
@Raynald
Dans ce cas-là, on s'abstient, ou l'on vote blanc/nul! C'eut été le vote logique pour quiconque prétend, comme vous le dites: l'un ou l'autre en 2007...qu'est-ce que cela aurait changé? Essayons d'élever le débat, arrêtons de trouver des prétextes, dites vous...Précisément, N Dupont-Aignan s'est contredit et renié en se montrant incapable de surmonter ses préjugés de classe, pour voter finalement...à droite, quelle que soit l'option! C'est bien l'indication que cela changeait tout de même quelque chose pour lui... Pour faire la leçon aux autres, il faut: - apprendre à ne pas se contredire - balayer devant sa porte - être sûr qu'on ne se trompe pas d'interlocuteur (Allez voir mes derniers commentaires - 11 et 54 - sur le Blog JL Melenchon - 17 juin - et vous comprendrez!).
8.Posté par
Raynald91 le 21/06/2009 20:57
@Hadrien Je ne sais pa si vous etes proche de CHEVENEMENT ou de MELENCHON... mais vous avez un discours de gauche sectaire (comme il y a une droite sectaire j'en conviens)... Pour mémoire, je vous rappelle que pendant la campagne présidentielle de 2002, DUPONT-AIGNAN s'est rapproché de CHEVENEMENT.... Nous somme je le pense sincerement devant un probleme d'égo: aujourd'hui, le plan républicain cherche un leader, et personne ne veut céder devant l'autre... j'ai toujours milité à droite (RPR, RPF, UMP/DLR puis DLR), et pourtant au 1er tour en 2002, j'ai voté CHEVENEMENT... car je considère que le leader républicain peut être soit de gauche, soit de droite...ou plutôt ne doit être ni de gauche ni de droite et notez que l'opposant le plus régulier à SARKOZY (je sais, les médias n'en parlent pas mais allez sur le site de DEBOUT LA REPUBLIQUE) est DUPONT-AIGNAN... Quant à MELENCHON, il est courageux, je suis d'accord avec lui sur les causes de la crise et de tout ce qui ne va pas, mais pour les solutions, il se rapproche quand même des thèses internationalistes gauchistes qui sont à l'opposé du Chevenementisme qui prone le retour à la nation...
9.Posté par
Claire Strime le 22/06/2009 15:38
Les référendums de 1992 et 2005 (et, si on va chercher 1 peu plus loin ceux de 1969 et 1972) ont fait ressortir des clivages plus profonds que ceux de gauche et droite. Mais les attitudes de gauche et droite demeurent (hélas pourrait-on dire). En cette période de crise, l'UMP a bénéficié de vieux réflexes de droite: vote de la peur, légitimisme. Ce qui explique que DLR ou Libertas (et même le FN) n'ont récolté qu'1 partie minoritaire du vote NON de droite, DLR ne prenant que marginalement des voix à l'UMP. Mélenchon a été interpellé sur son vote oui à Maastricht, il a dû expliquer qu'il s'était trompé-mais en précisant selon lui que les arguments des partisans du NON d'alors, parce que tournant autour de la défense de la Nation, n'étaient pas pertinents. Mais on peut lui retourner le compliment, quelles solutions alternatives à la catastrophe actuelle apportent les partisans de l'ouverture des frontières? Sans oublier que les 6% qui ont voté FG ne sont pas tous des fanatiques de l'ouverture sans gardes fous aux écolos ni non plus des gens qui rejettent l'indépendance économique et industrielle.
10.Posté par
Hadrien le 22/06/2009 16:51
@ Raynald91
C'est précisément en termes d'ego qu'il ne faut pas fonctionner, mais en termes de vision et de programme politique. Moi-aussi, j'ai voté Chevènement en 2002 car la politique de privatisations de Jospin et DSK, aggravant celle de Balladur, fut désastreuse, outre bien d'autres points. On ressent les effets de cette politique aujourd'hui, où les subprimes titrisés n'auraient pu s'infiltrer chez nous, comme ils l'ont fait, si notre secteur bancaire était resté nationalisé, comme l'avaient voulu De Gaulle et ses alliés De Gauche aprés la libération. Pour ne citer que cela, la renationalisation du secteur bancaire est au programmme du Front de Gauche, alors qu'elle n'est pas, à ma connaissance, au programme que détaille le petit livre mauve. Or, l'activité bancaire est le coeur de la redistribution de richesse dans un pays, tant par les financements sociaux que ceux de grands travaux. Par l'usage fait de l'épargne collective, elle peut orienter toute l'activité d'une nation, soit vers le bien commun, soit vers la spéculation. A ce sujet, la dichotomie supposée entre l'"économie de marché" et l'"économie administrée" est une invention politico-journalistique qui exempte de toute réflexion: le marché existe entre les hommes depuis l'ère primitive du troc et n'a jamais disparu, c'est seulement son encadrement par la société et la façon de l'administrer qui varient. Les thèses purement libérales, à ce sujet, sont venues, j'en conviens, du monde anglo-saxon. Mais elles furent importées en Europe continentale par la banque: De Jean Monnet à Pascal Lamy, en passant par Pompidou, qui favorisa l'entrée du Royaume -Uni, tous étaient banquiers. L'indépendance Nationale n'est pas tout. Encore faut-il savoir éviter le conservatisme de classe. De Gaulle lui-même y fut sujet, mais ce qui l'en préserva longtemps fut le cotoiement des forces de gauche dans la Résistance. Puissiez-vous vous en inspirer... Avant 1920, Jaurès écrivait dans "l'Humanité",qu'il fonda, et Engels dans "Sozialdemokrater", deux journaux nationaux. Les déviations historiques que furent Sovietisme et Maoisme ont précipité l'histoire dans une confusion qui dure encore: il n'y eut jamais de "système communiste" en vigueur, mais seulement des partis "communistes", le terme entre étant censé évoquer un horizon jamais atteint et pour cause: les expériences soviétique et maoiste, nées de sociétés féodales à base rurale, ne connurent jamais l'étape des démocraties libérales bourgeoises analysées par Marx et Engels, et sombrèrent immédiatement dans la dictature militaire et le culte de la personnalité. Peut-être, la crise actuelle du capitalisme aidant, la Gauche dans son ensemble saura-t-elle faire émerger un Congrés de Tours à l'envers (évoqué par... M. Rocard!). Pour l'instant, on en est trés loin, puisque Socialistes et Ecologistes n'ont même pas défendu les principes élémentaires de la démocratie, lors de l'adoption du traité de Lisbonne. Seul, le Front de Gauche semble à cet égard constituer une base électorale crédible par sa situation stratégique au sein de la Gauche. Puissent le MRC (et peut-être DLR) s'en rapprocher...
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