Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement s'est opposé mercredi à une modification du traite de Schengen, estimant que ses dispositions étaient suffisantes, dans un entretien au site internet de Public Sénat.
La Commission européenne va redéfinir les "conditions exceptionnelles" permettant aux Etats membres de Schengen de rétablir "temporairement" des contrôles à leurs frontières nationales, a annoncé mardi un de ses porte-parole, suite aux tensions entre la France et l'Italie sur l'immigration.
"Faut-il revoir le dispositif de Schengen?", s'est interrogé l'ex-ministre de l'Intérieur, avant de répondre : "Il me semble qu'il y a dans l'article cinq des dispositions qui peuvent permettre d'introduire un minimum de viscosité aux frontières en cas d'afflux majeur".
"Est-ce aujourd'hui le cas ? Je pense qu'on exagère beaucoup et on tend à faire, pour des raisons électorales, des immigrés le problème central de la société française", a ajouté M. Chevènement.
"Avec un peu de bonne volonté, les gouvernements européens auraient pu trouver une solution humaine et décente aux problèmes qui se posent", a poursuivi M. Chevènement, jugeant qu'"on aurait pu se répartir facilement" les 20.000 migrants.
En revanche, le sénateur de Belfort a estimé que "l'Italie n'avait pas à accorder des titres de séjour de six mois valables pour toute l'Union européenne" aux migrants.
La Commission européenne va redéfinir les "conditions exceptionnelles" permettant aux Etats membres de Schengen de rétablir "temporairement" des contrôles à leurs frontières nationales, a annoncé mardi un de ses porte-parole, suite aux tensions entre la France et l'Italie sur l'immigration.
"Faut-il revoir le dispositif de Schengen?", s'est interrogé l'ex-ministre de l'Intérieur, avant de répondre : "Il me semble qu'il y a dans l'article cinq des dispositions qui peuvent permettre d'introduire un minimum de viscosité aux frontières en cas d'afflux majeur".
"Est-ce aujourd'hui le cas ? Je pense qu'on exagère beaucoup et on tend à faire, pour des raisons électorales, des immigrés le problème central de la société française", a ajouté M. Chevènement.
"Avec un peu de bonne volonté, les gouvernements européens auraient pu trouver une solution humaine et décente aux problèmes qui se posent", a poursuivi M. Chevènement, jugeant qu'"on aurait pu se répartir facilement" les 20.000 migrants.
En revanche, le sénateur de Belfort a estimé que "l'Italie n'avait pas à accorder des titres de séjour de six mois valables pour toute l'Union européenne" aux migrants.