Nous perdons avec Jacques Fournier, un éminent serviteur de l’Etat, et un homme de conviction. Né en Algérie, pays avec lequel il avait tenu à garder des liens étroits, son parcours l’avait conduit à l’ENA puis au Conseil d’Etat. Son « Traité du social » publié avec Nicole Questiaux, a formé des générations d’étudiants. En 1982, le président François Mitterrand marque la confiance qu’il lui portait en le nommant Secrétaire général du gouvernement. Plus tard, il présida Gaz de France puis la SNCF, en marquant de son sens du service public la gestion de ces grandes entreprises.
Il avait rejoint le CERES dès avant le congrès d’Epinay et nous avons toujours partagé, au-delà de vues parfois différentes, une communauté de pensée fondée sur l’exigence de justice sociale, le service de l’intérêt général, le sens de l’Etat. La Fondation Res Publica a longtemps bénéficié de son esprit avisé, de son expérience, de son appréhension des enjeux actuels, notamment pour l’avenir des services et entreprises publics et de ce qu’il appelait « l’économie des besoins ». A Jacques Fournier qui a toujours mis ses talents et ses compétences au service du progrès social, sachons dire encore notre affection et notre reconnaissance.
Il avait rejoint le CERES dès avant le congrès d’Epinay et nous avons toujours partagé, au-delà de vues parfois différentes, une communauté de pensée fondée sur l’exigence de justice sociale, le service de l’intérêt général, le sens de l’Etat. La Fondation Res Publica a longtemps bénéficié de son esprit avisé, de son expérience, de son appréhension des enjeux actuels, notamment pour l’avenir des services et entreprises publics et de ce qu’il appelait « l’économie des besoins ». A Jacques Fournier qui a toujours mis ses talents et ses compétences au service du progrès social, sachons dire encore notre affection et notre reconnaissance.