J’ai appris la disparition de Coralie avec une infinie tristesse. C’était une femme brillante, d’une grande finesse, mais aussi extrêmement sympathique et elle va beaucoup nous manquer. Je la connaissais par son père, j’admirais déjà son itinéraire très particulier puisqu’elle a fait Saint-Cyr avant de se consacrer à son travail d’intellectuelle. J’ai été plus d’une fois frappé par sa vivacité d’esprit: elle avait compris ce qu’était la stratégie aujourd’hui, elle savait combien les relations entre États s’inscrivent désormais dans des rapports de force économiques et technologiques. De tout cela, elle avait une appréciation d’une immense subtilité. C’est pour cette raison que nous n’arriverons jamais à la remplacer.
Ses livres ont permis d’offrir en particulier une analyse fouillée du rapport franco-allemand, du regard que se portent réciproquement les Français sur les Allemands et les Allemands sur les Français. Coralie Delaume a souligné avec une grande pertinence les impasses dans lesquelles nous nous sommes engagés, en posant correctement l’équation et les défis qui se posent à la puissance française.
Je l’ai encore croisée à l’occasion d’un récent colloque que nous avons organisé cette année avec la Fondation Res Publica. Toute la jeune génération souverainiste se reconnaissait en elle, et se passionnait pour ses livres, pour les articles qu’elle publiait. Son analyse contrastait remarquablement avec les gros sabots de la bien-pensance contemporaine. Pour nous tous, c’est une perte immense.
Ses livres ont permis d’offrir en particulier une analyse fouillée du rapport franco-allemand, du regard que se portent réciproquement les Français sur les Allemands et les Allemands sur les Français. Coralie Delaume a souligné avec une grande pertinence les impasses dans lesquelles nous nous sommes engagés, en posant correctement l’équation et les défis qui se posent à la puissance française.
Je l’ai encore croisée à l’occasion d’un récent colloque que nous avons organisé cette année avec la Fondation Res Publica. Toute la jeune génération souverainiste se reconnaissait en elle, et se passionnait pour ses livres, pour les articles qu’elle publiait. Son analyse contrastait remarquablement avec les gros sabots de la bien-pensance contemporaine. Pour nous tous, c’est une perte immense.