Mais la gauche aurait tout à perdre à se confondre avec la critique libérale qu’on entend exprimer à Bruxelles ou à Berlin. Elle aurait tout à perdre à déplorer le déficit budgétaire français au nom du carcan du pacte de stabilité européen, à rejeter le volontarisme industriel national au nom de la libre concurrence communautaire, ou à critiquer la capacité d’action et les atouts propres à la France dans les relations internationales.
Les responsables de la gauche n’ont pas à se transformer en exilés de Coblence, et à reprendre les fatwas de la Commission contre la politique française dès lors qu’elle sort – si peu que ce soit - des sentiers battus de l’orthodoxie monétaire, du dogme de la concurrence ou de la paralysie communautaire. Si la gauche se laissait enfermer dans cette posture, elle se couperait du peuple !
La crédibilité d’une opposition vraiment républicaine ne consiste pas à faire flèche de tout bois, mais à s’arrimer à un projet exigeant qui donne cohérence à la critique démocratique.
Les responsables de la gauche n’ont pas à se transformer en exilés de Coblence, et à reprendre les fatwas de la Commission contre la politique française dès lors qu’elle sort – si peu que ce soit - des sentiers battus de l’orthodoxie monétaire, du dogme de la concurrence ou de la paralysie communautaire. Si la gauche se laissait enfermer dans cette posture, elle se couperait du peuple !
La crédibilité d’une opposition vraiment républicaine ne consiste pas à faire flèche de tout bois, mais à s’arrimer à un projet exigeant qui donne cohérence à la critique démocratique.