Jean-Pierre Chevènement (Mouvement républicain et citoyen) juge "capitale" la déclaration du président de la BCE, Mario Draghi, selon laquelle la banque est "prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro", mais à condition qu'elle soit "suivie d'effets".
"La déclaration de M. Mario Draghi (...) est une déclaration capitale, si du moins elle est suivie d'effets", écrit le président d'honneur du MRC, dans une article mis sur sa newsletter datée de vendredi, et intitulée "Un tournant décisif dans la crise de l'euro".
Selon lui, "il ne suffira pas que la BCE (la Banque centrale européenne, ndlr) reprenne son programme de rachat d'obligations publiques sur les marchés secondaires. Il est nécessaire que la BCE puisse soutenir directement les interventions du mécanisme européen de stabilité quitte à procéder, tant que celui-ci n'existe pas, à des avances au fonds européen de stabilité financière (FESF)".
"Il est inenvisageable de pouvoir décourager la spéculation si la déclaration, encore très générale, de Mario Draghi, n'est pas assortie rapidement de décisions concrètes approuvées par les gouvernements, notamment allemand", ajoute M. Chevènement.
"La déclaration de M. Mario Draghi (...) est une déclaration capitale, si du moins elle est suivie d'effets", écrit le président d'honneur du MRC, dans une article mis sur sa newsletter datée de vendredi, et intitulée "Un tournant décisif dans la crise de l'euro".
Selon lui, "il ne suffira pas que la BCE (la Banque centrale européenne, ndlr) reprenne son programme de rachat d'obligations publiques sur les marchés secondaires. Il est nécessaire que la BCE puisse soutenir directement les interventions du mécanisme européen de stabilité quitte à procéder, tant que celui-ci n'existe pas, à des avances au fonds européen de stabilité financière (FESF)".
"Il est inenvisageable de pouvoir décourager la spéculation si la déclaration, encore très générale, de Mario Draghi, n'est pas assortie rapidement de décisions concrètes approuvées par les gouvernements, notamment allemand", ajoute M. Chevènement.
L'ancien ministre estime que c'est "à cette condition-là seulement" qu'"on pourra considérer qu'un tournant, tel que je le préconise depuis plusieurs années, a été franchi dans la crise de l'euro".
"En adossant le MES (le mécanisme européen de stabilité, ndlr) à la BCE, comme François Hollande l'a plusieurs fois évoqué dans sa campagne présidentielle et avant le sommet européen du 29 juin, la zone euro peut s'acheter plusieurs années de répit, bien nécessaires pour remettre d'aplomb une monnaie unique dont les défauts de conception, perceptibles dès 1992, n'ont pas été, à ce jour, corrigés", conclut-il.
M. Draghi a déclaré jeudi à Londres que "la BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant".
Cette déclaration a été saluée par les Bourses et le marché de la dette en Europe, où les taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne sont repassés sous la barre des 7%.
"En adossant le MES (le mécanisme européen de stabilité, ndlr) à la BCE, comme François Hollande l'a plusieurs fois évoqué dans sa campagne présidentielle et avant le sommet européen du 29 juin, la zone euro peut s'acheter plusieurs années de répit, bien nécessaires pour remettre d'aplomb une monnaie unique dont les défauts de conception, perceptibles dès 1992, n'ont pas été, à ce jour, corrigés", conclut-il.
M. Draghi a déclaré jeudi à Londres que "la BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant".
Cette déclaration a été saluée par les Bourses et le marché de la dette en Europe, où les taux d'emprunt à 10 ans de l'Espagne sont repassés sous la barre des 7%.