Edmonde Charles-Roux était une grande dame. Engagée dès 1939 comme infirmière dans l’armée française, elle reprend du service en 1944 aux côtés du Général De Lattre de Tassigny. La Légion étrangère avait reconnu ses mérites en la faisant caporal d’honneur.
Elle s’est très tôt affirmée comme une figure majeure dans la Culture, dans la littérature de notre pays. Oublier Palerme lui avait valu le prix Goncourt et son œuvre lui a ouvert toute grandes les portes de l’académie Goncourt, qu’elle présidait encore il y a peu.
Mais Edmonde était aussi une grande figure de la vie politique. Edmonde avait de fortes convictions qui l’ancraient dans la meilleure tradition de la gauche : la liberté de l’esprit alliée à la générosité du cœur. Compagne de Gaston Deferre, qu’elle aimait et qu’elle admirait, et qui le lui rendait bien, elle a été l’inspiratrice d’une politique qui visait au rassemblement de toute la gauche. C’était aussi une patriote intransigeante.
Je n’oublie pas le soutien qu’elle m’a apporté en maintes occasions ni sa venue à Belfort où nous avions inauguré ensemble la rue Gaston Deferre en centre-ville.
Son influence en matière de politique culturelle n’a pas besoin d’être soulignée à Marseille et ailleurs. Elle a été une héroïne aux multiples talents, courageuse, curieuse de tout, à nulle autre pareille.
Je suis fier d’avoir été son ami.
Elle s’est très tôt affirmée comme une figure majeure dans la Culture, dans la littérature de notre pays. Oublier Palerme lui avait valu le prix Goncourt et son œuvre lui a ouvert toute grandes les portes de l’académie Goncourt, qu’elle présidait encore il y a peu.
Mais Edmonde était aussi une grande figure de la vie politique. Edmonde avait de fortes convictions qui l’ancraient dans la meilleure tradition de la gauche : la liberté de l’esprit alliée à la générosité du cœur. Compagne de Gaston Deferre, qu’elle aimait et qu’elle admirait, et qui le lui rendait bien, elle a été l’inspiratrice d’une politique qui visait au rassemblement de toute la gauche. C’était aussi une patriote intransigeante.
Je n’oublie pas le soutien qu’elle m’a apporté en maintes occasions ni sa venue à Belfort où nous avions inauguré ensemble la rue Gaston Deferre en centre-ville.
Son influence en matière de politique culturelle n’a pas besoin d’être soulignée à Marseille et ailleurs. Elle a été une héroïne aux multiples talents, courageuse, curieuse de tout, à nulle autre pareille.
Je suis fier d’avoir été son ami.