Jean-Pierre Chevènement a écrit lundi à Nicolas Sarkozy pour lui demander d'"agir" auprès d'Angela Merkel afin que la décision de la Banque centrale européenne de racheter des titres de dette espagnols et italiens soit "publiquement soutenue" à la fois par Paris et Berlin.
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'intervenir jeudi pour tenter d'éteindre les feux de crise de la dette en zone euro, notamment en reprenant ses interventions sur le marché obligataire. Elle a indiqué dimanche qu'elle allait le faire de manière "active", une déclaration interprétée comme l'annonce qu'elle allait racheter de la dette de l'Italie et de l'Espagne.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a envoyé un courrier à Nicolas Sarkozy, dont il a adressé une copie à l'AFP, pour lui "suggérer d'agir auprès de la chancelière allemande pour que la décision prise à une majorité écrasante par le Conseil des Gouverneurs de la BCE le 4 août soit publiquement soutenue par l'Allemagne et la France dans les prochains jours".
"Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd'hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro", estime l'ancien ministre de François Mitterrand dans ce courrier.
"L'action de la BCE pourrait se faire par le canal du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Seule une telle 'arme nucléaire' peut aujourd'hui faire reculer la spéculation", d'après lui.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le sénateur du Territoire de Belfort ajoute par ailleurs que le FESF est selon lui "sous-doté", avec une "capacité opérationnelle de 225 milliards d'euros pour une pyramide de dette de 3.400 milliards si on cumule les dettes publiques des pays actuellement sous tension". Il "suggère que les candidats socialistes ensemble (le) rejoignent" dans sa demande à M. Sarkozy.
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'intervenir jeudi pour tenter d'éteindre les feux de crise de la dette en zone euro, notamment en reprenant ses interventions sur le marché obligataire. Elle a indiqué dimanche qu'elle allait le faire de manière "active", une déclaration interprétée comme l'annonce qu'elle allait racheter de la dette de l'Italie et de l'Espagne.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a envoyé un courrier à Nicolas Sarkozy, dont il a adressé une copie à l'AFP, pour lui "suggérer d'agir auprès de la chancelière allemande pour que la décision prise à une majorité écrasante par le Conseil des Gouverneurs de la BCE le 4 août soit publiquement soutenue par l'Allemagne et la France dans les prochains jours".
"Seul le rachat massif des titres et dettes espagnols et italiens peut aujourd'hui permettre de sauvegarder la cohésion de la zone euro", estime l'ancien ministre de François Mitterrand dans ce courrier.
"L'action de la BCE pourrait se faire par le canal du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Seule une telle 'arme nucléaire' peut aujourd'hui faire reculer la spéculation", d'après lui.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le sénateur du Territoire de Belfort ajoute par ailleurs que le FESF est selon lui "sous-doté", avec une "capacité opérationnelle de 225 milliards d'euros pour une pyramide de dette de 3.400 milliards si on cumule les dettes publiques des pays actuellement sous tension". Il "suggère que les candidats socialistes ensemble (le) rejoignent" dans sa demande à M. Sarkozy.