J’ouvrirai dès le 1er janvier 2007 un local de campagne, 9, rue du Faubourg Poissonnière – Paris 9ème, à proximité du siège du MRC.
Mon mandataire financier a été désigné : il s’agit de M. Jean-Pierre Cossin.
Mon directeur de campagne sera M. Jean-Marie Alexandre.
Le groupe des experts sera confié à Mme Marie-Françoise Bechtel et à M. Patrick Quinqueton.
M. Jean-Luc Laurent sera le responsable du comité national de soutien dont le Président sera M. Robert Chambeiron, ancien secrétaire général du Conseil National de la Résistance (CNR). N’est-ce pas d’ailleurs d’un nouveau programme du CNR dont nous avons besoin pour faire à nouveau rebondir ensemble la France et la République ?
La précampagne sera marquée par un meeting de lancement à Paris le 28 novembre, salle Japy et par plusieurs sorties « sur le terrain » dont la première interviendra dès cette semaine, à Mandeure, dans le Doubs. J’y rencontrerai les salariés d’une entreprise de motocycles, dont la production est susceptible d’être délocalisée en Chine.
Mon mandataire financier a été désigné : il s’agit de M. Jean-Pierre Cossin.
Mon directeur de campagne sera M. Jean-Marie Alexandre.
Le groupe des experts sera confié à Mme Marie-Françoise Bechtel et à M. Patrick Quinqueton.
M. Jean-Luc Laurent sera le responsable du comité national de soutien dont le Président sera M. Robert Chambeiron, ancien secrétaire général du Conseil National de la Résistance (CNR). N’est-ce pas d’ailleurs d’un nouveau programme du CNR dont nous avons besoin pour faire à nouveau rebondir ensemble la France et la République ?
La précampagne sera marquée par un meeting de lancement à Paris le 28 novembre, salle Japy et par plusieurs sorties « sur le terrain » dont la première interviendra dès cette semaine, à Mandeure, dans le Doubs. J’y rencontrerai les salariés d’une entreprise de motocycles, dont la production est susceptible d’être délocalisée en Chine.
* * *
Je ne me dissimule nullement la difficulté de ma tâche. Les attaques, y compris les plus basses ne me font pas peur : j’y puiserai la force de résister. Mon espace est à conquérir. Ce sera difficile au début, mais je le conquerrai progressivement, car je crois à la force des idées.
Aux électeurs de gauche auxquels on veut faire le coup du « vote utile », je tiens à redire que si Le Pen obtenait ses parrainages, ce qu’on ne doit pas souhaiter, et s’il paraissait en mesure d’empêcher la présence d’un candidat de gauche au deuxième tour, je préconiserais la réunion dans cette hypothèse de tous les candidats de gauche. Je prendrai mes responsabilités et j’attends que chacun prenne les siennes. C’est la politique de soumission à l’installation d’un capitalisme financier et mondialisé qui a créé Le Pen. Celui-ci est devenu un formidable outil de manipulation de l’opinion publique pour maintenir cette politique. On ne peut pas et surtout on ne doit pas faire l’économie du débat démocratique avant les échéances de 2007 !
La tâche la plus difficile consistera à convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs de Le Pen et ceux de l’extrême-gauche de ne pas égarer leur vote dans une protestation stérile, mais à voter pour un projet alternatif cohérent. Il ne suffit pas de se dire « antilibéral ». Il faut un principe de responsabilité : celui-ci ne saurait être que le sens de l’intérêt général. Je suis le seul vrai candidat antilibéral parce que je suis aussi le seul candidat républicain de la proposition alternative et constructive à la fois, le candidat qui articule clairement la critique de la mondialisation libérale et l’exigence démocratique, celle de la souveraineté populaire. Je suis le seul à proposer un projet de changement qui tienne la route.
Les électeurs de Le Pen sont pour la plupart d’entre eux dans le rejet pur et simple. A l’exception d’une minorité, je ne les considère pas pour autant comme ralliés à des idées fascisantes. Ils ont besoin qu’on leur parle le langage d’une République énergique et conquérante. Ils peuvent être ramenés à la démocratie sur la base d’un projet comme le mien : un projet d’égalité mais aussi de fermeté républicaine, en rupture avec le laxisme de nos classes dirigeantes qui ont depuis longtemps abandonné les classes populaires. Je leur lance un appel vibrant : Ne cherchez pas des boucs émissaires. Ne faites pas le jeu du statu quo ! N’égarez pas votre vote au premier tour sur un choix stérile ! Le Pen n’offre aucune perspective ! Rappelez-vous 2002 : il a été écrasé au deuxième tour où Chirac a été élu par 82 % des voix. Est-ce cela que vous vouliez ? Il y a mieux à faire : en votant pour moi, vous votez pour un républicain authentique auquel les partis de l’Establishment n’ont jamais fait de cadeau, justement parce qu’il incarne une autre politique.
Beaucoup se demandent comment je vais gouverner si je suis élu. Mais avec la gauche bien sûr ! Une gauche refondée, comme à Epinay, sans exclusive mais sur la base d’un projet républicain mobilisateur. Et avec tous les républicains sincères qui, rejetant les sectarismes de gauche et de droite, également haïssables, n’ont en vue que l’intérêt du pays. Je veux rassembler !
*
Notre pays vit une crise grave, aussi grave que celle qu’il a connue dans les années trente et qui l’a conduit à rouler dans l’abîme avec la défaite de 1940 et la honte de l’occupation. Il n’est pas trop tôt pour résister à l’emprise tentaculaire d’un capitalisme financier prêt à tout, sans règle ni scrupules. Ce serait, c’est déjà une terrible régression pour la démocratie.
Notre pays a connu d’autres crises dans son histoire. A plusieurs reprises, il a failli disparaître mais toujours à l’appel d’une voix, quelquefois surgie de nulle part, il a su se redresser, avec les meilleurs de ses filles et de ses fils, autour d’un Etat fort, rétabli dans sa dignité. C’est pourquoi je lance aujourd’hui un appel à tous ceux qui ne se résignent pas à l’étouffement de la démocratie et à un destin médiocre pour la France.
Je leur demande de m’aider et de rejoindre mon comité de soutien sur www.chevenement2007.fr.
La République, seule, fera la force de la France dans une Europe redressée au service du progrès social et de la paix.
Je ne me dissimule nullement la difficulté de ma tâche. Les attaques, y compris les plus basses ne me font pas peur : j’y puiserai la force de résister. Mon espace est à conquérir. Ce sera difficile au début, mais je le conquerrai progressivement, car je crois à la force des idées.
Aux électeurs de gauche auxquels on veut faire le coup du « vote utile », je tiens à redire que si Le Pen obtenait ses parrainages, ce qu’on ne doit pas souhaiter, et s’il paraissait en mesure d’empêcher la présence d’un candidat de gauche au deuxième tour, je préconiserais la réunion dans cette hypothèse de tous les candidats de gauche. Je prendrai mes responsabilités et j’attends que chacun prenne les siennes. C’est la politique de soumission à l’installation d’un capitalisme financier et mondialisé qui a créé Le Pen. Celui-ci est devenu un formidable outil de manipulation de l’opinion publique pour maintenir cette politique. On ne peut pas et surtout on ne doit pas faire l’économie du débat démocratique avant les échéances de 2007 !
La tâche la plus difficile consistera à convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs de Le Pen et ceux de l’extrême-gauche de ne pas égarer leur vote dans une protestation stérile, mais à voter pour un projet alternatif cohérent. Il ne suffit pas de se dire « antilibéral ». Il faut un principe de responsabilité : celui-ci ne saurait être que le sens de l’intérêt général. Je suis le seul vrai candidat antilibéral parce que je suis aussi le seul candidat républicain de la proposition alternative et constructive à la fois, le candidat qui articule clairement la critique de la mondialisation libérale et l’exigence démocratique, celle de la souveraineté populaire. Je suis le seul à proposer un projet de changement qui tienne la route.
Les électeurs de Le Pen sont pour la plupart d’entre eux dans le rejet pur et simple. A l’exception d’une minorité, je ne les considère pas pour autant comme ralliés à des idées fascisantes. Ils ont besoin qu’on leur parle le langage d’une République énergique et conquérante. Ils peuvent être ramenés à la démocratie sur la base d’un projet comme le mien : un projet d’égalité mais aussi de fermeté républicaine, en rupture avec le laxisme de nos classes dirigeantes qui ont depuis longtemps abandonné les classes populaires. Je leur lance un appel vibrant : Ne cherchez pas des boucs émissaires. Ne faites pas le jeu du statu quo ! N’égarez pas votre vote au premier tour sur un choix stérile ! Le Pen n’offre aucune perspective ! Rappelez-vous 2002 : il a été écrasé au deuxième tour où Chirac a été élu par 82 % des voix. Est-ce cela que vous vouliez ? Il y a mieux à faire : en votant pour moi, vous votez pour un républicain authentique auquel les partis de l’Establishment n’ont jamais fait de cadeau, justement parce qu’il incarne une autre politique.
Beaucoup se demandent comment je vais gouverner si je suis élu. Mais avec la gauche bien sûr ! Une gauche refondée, comme à Epinay, sans exclusive mais sur la base d’un projet républicain mobilisateur. Et avec tous les républicains sincères qui, rejetant les sectarismes de gauche et de droite, également haïssables, n’ont en vue que l’intérêt du pays. Je veux rassembler !
*
Notre pays vit une crise grave, aussi grave que celle qu’il a connue dans les années trente et qui l’a conduit à rouler dans l’abîme avec la défaite de 1940 et la honte de l’occupation. Il n’est pas trop tôt pour résister à l’emprise tentaculaire d’un capitalisme financier prêt à tout, sans règle ni scrupules. Ce serait, c’est déjà une terrible régression pour la démocratie.
Notre pays a connu d’autres crises dans son histoire. A plusieurs reprises, il a failli disparaître mais toujours à l’appel d’une voix, quelquefois surgie de nulle part, il a su se redresser, avec les meilleurs de ses filles et de ses fils, autour d’un Etat fort, rétabli dans sa dignité. C’est pourquoi je lance aujourd’hui un appel à tous ceux qui ne se résignent pas à l’étouffement de la démocratie et à un destin médiocre pour la France.
Je leur demande de m’aider et de rejoindre mon comité de soutien sur www.chevenement2007.fr.
La République, seule, fera la force de la France dans une Europe redressée au service du progrès social et de la paix.