Paris, 23 mars 2017 (AFP) - L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement "voterait plutôt" pour Jean-Luc Mélenchon s'il se plaçait dans la perspective de "la reconstruction de la gauche", mais pas s'il se place "du point de vue des intérêts de la France", a-t-il indiqué jeudi.
L'ancien président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a regretté sur Europe 1 que la campagne pour l'élection présidentielle n'ait "pas véritablement commencé", estimant que les "affaires" portent "un grave tort" à "la démocratie républicaine".
"Les électeurs expriment le rejet, beaucoup ne veulent pas aller voter, et ce n'est pas ce que je leur conseille", a-t-il dit, leur conseillant "de se placer d'un point de vue plus élevé".
"Il y a ceux qui veulent privilégier la reconstruction de la gauche, si je me plaçais dans cette perspective, moi je voterais plutôt Mélenchon", a-t-il développé, tout en soulignant ne pas être d'accord avec lui sur "un certain nombre de choses". "Mais je trouve qu'il a du talent et qu'il est porteur d'une certaine capacité de renouvellement", a-t-il ajouté.
L'ancien président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a regretté sur Europe 1 que la campagne pour l'élection présidentielle n'ait "pas véritablement commencé", estimant que les "affaires" portent "un grave tort" à "la démocratie républicaine".
"Les électeurs expriment le rejet, beaucoup ne veulent pas aller voter, et ce n'est pas ce que je leur conseille", a-t-il dit, leur conseillant "de se placer d'un point de vue plus élevé".
"Il y a ceux qui veulent privilégier la reconstruction de la gauche, si je me plaçais dans cette perspective, moi je voterais plutôt Mélenchon", a-t-il développé, tout en soulignant ne pas être d'accord avec lui sur "un certain nombre de choses". "Mais je trouve qu'il a du talent et qu'il est porteur d'une certaine capacité de renouvellement", a-t-il ajouté.
"Si je me place du point de vue des intérêts de la France, naturellement je ne voterais pas pour Jean-Luc Mélenchon", a poursuivi M. Chevènement, reprochant au candidat de La France insoumise d'avoir "adopté une posture purement tribunitienne". "J'aurais aimé qu'il prenne une posture rassembleuse".
M. Chevènement a également exprimé une opinion balancée sur le candidat de la droite François Fillon. "Je critique le programme de François Fillon sur deux points: son programme économique, je ne crois pas à une purge aussi sévère que celle qu'il prévoit, (...) et je pense que c'est une erreur de désigner comme adversaire l'islam ou même le totalitarisme islamique", a-t-il développé.
"Mais par ailleurs sur la politique étrangère, je pense qu'il parle le langage d'un homme d'Etat", a ajouté M. Chevènement, qui est notamment représentant spécial de la France pour la Russie.
Interrogé sur la candidature d'Emmanuel Macron, M. Chevènement a jugé que "c'est un homme intelligent, c'est un homme séduisant, c'est un homme qui a su tracer son chemin".
"Il faut voir ce qu'il propose, quelle est la politique qu'il propose", a-t-il ajouté, relevant "une certaine ambivalence chez Emmanuel Macron".
"Je pense qu'il faut que les Français jugent les candidats sur leurs propositions et restent libres de leur vote jusqu'à la veille du premier tour", a conclu le président de la Fondation pour l'Islam de France.
M. Chevènement a également exprimé une opinion balancée sur le candidat de la droite François Fillon. "Je critique le programme de François Fillon sur deux points: son programme économique, je ne crois pas à une purge aussi sévère que celle qu'il prévoit, (...) et je pense que c'est une erreur de désigner comme adversaire l'islam ou même le totalitarisme islamique", a-t-il développé.
"Mais par ailleurs sur la politique étrangère, je pense qu'il parle le langage d'un homme d'Etat", a ajouté M. Chevènement, qui est notamment représentant spécial de la France pour la Russie.
Interrogé sur la candidature d'Emmanuel Macron, M. Chevènement a jugé que "c'est un homme intelligent, c'est un homme séduisant, c'est un homme qui a su tracer son chemin".
"Il faut voir ce qu'il propose, quelle est la politique qu'il propose", a-t-il ajouté, relevant "une certaine ambivalence chez Emmanuel Macron".
"Je pense qu'il faut que les Français jugent les candidats sur leurs propositions et restent libres de leur vote jusqu'à la veille du premier tour", a conclu le président de la Fondation pour l'Islam de France.