Nouveau président de l'association France-Algérie, le sénateur Jean-Pierre Chevènement a affirmé mardi vouloir renforcer les liens entre les peuples français et algérien dans la perspective de la célébration en 2012 du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
"Le cinquantenaire de l'indépendance risque d'être pollué" par les contentieux du passé "et je veux qu'on garde les yeux rivés vers l'avenir", a déclaré l'ex-ministre socialiste à quelques journalistes. "L'objectif de l'association, créée en 1963 par le général de Gaulle, est de maintenir la fortification du lien franco-algérien", a-t-il ajouté.
Sur les mouvements sociaux qui touchent aujourd'hui l'Algérie après avoir défait des pouvoirs en Tunisie ou en Egypte, Jean-Pierre Chevènement s'est montré prudent en faisant valoir que son association ne travaillait pas "au niveau étatique" mais au profit des peuples.
Il a promis "une voix différente", en soulignant son attachement pour l'Algérie où il était sous-lieutenant dans la région d'Oran pendant la guerre.
"Il y a énormément de choses à faire et il nous faut essayer d'avoir des approches communes". Outre l'économie, "terrain principal" de coopération pour lequel les entreprises françaises devraient être davantage mobilisées, "si on pouvait se raconter l'Histoire d'une manière accessible" entre Français et Algériens, les liens s'en trouveraient resserrés, a-t-il estimé.
Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement a enfin indiqué prévoir un déplacement à Alger en mai et l'organisation d'un colloque en fin d'année à Paris.
Il est aujourd'hui président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
"Le cinquantenaire de l'indépendance risque d'être pollué" par les contentieux du passé "et je veux qu'on garde les yeux rivés vers l'avenir", a déclaré l'ex-ministre socialiste à quelques journalistes. "L'objectif de l'association, créée en 1963 par le général de Gaulle, est de maintenir la fortification du lien franco-algérien", a-t-il ajouté.
Sur les mouvements sociaux qui touchent aujourd'hui l'Algérie après avoir défait des pouvoirs en Tunisie ou en Egypte, Jean-Pierre Chevènement s'est montré prudent en faisant valoir que son association ne travaillait pas "au niveau étatique" mais au profit des peuples.
Il a promis "une voix différente", en soulignant son attachement pour l'Algérie où il était sous-lieutenant dans la région d'Oran pendant la guerre.
"Il y a énormément de choses à faire et il nous faut essayer d'avoir des approches communes". Outre l'économie, "terrain principal" de coopération pour lequel les entreprises françaises devraient être davantage mobilisées, "si on pouvait se raconter l'Histoire d'une manière accessible" entre Français et Algériens, les liens s'en trouveraient resserrés, a-t-il estimé.
Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement a enfin indiqué prévoir un déplacement à Alger en mai et l'organisation d'un colloque en fin d'année à Paris.
Il est aujourd'hui président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).