Le président d'honneur du MRC, Jean-Pierre Chevènement, qui a récemment évoqué une possible candidature en 2012, s'est défini lundi comme le seul, à l'exception de Philippe Séguin, à avoir développé l'idée d'"une autre Europe" construite sur "les nations".
Invité lundi soir de BFM-TV, M. Chevènement était interrogé sur le fait que "pas mal" de "candidats ou de personnalités" tenaient un discours similaire au sien sur l'Europe.
"Je vous interdis de dire ça", a-t-il alors répondu à son interlocutrice.
"Il n'y a aucune personne en dehors de moi, peut-être on peut entendre un peu (Nicolas) Dupont-Aignan et un peu (Jean-Luc) Mélenchon. Mais d'une manière construite, argumentée, continue, depuis 20 ans, il n'y a vraiment que moi -- et Philippe Séguin mais malheureusement il est mort -- qui aie développé l'idée d'une autre Europe, qui se fasse non pas sans les nations, voire contre elles, mais avec elles et avec la France", a fait valoir le sénateur de Belfort.
"Aujourd'hui, (la gauche) n'est pas à la hauteur, parce qu'elle n'envisage rien d'autre, comme M. Sarkozy d'ailleurs, que la fuite en avant, dans une intégration qui n'a pas de signification", a-t-il poursuivi.
Dominique Strauss-Kahn, "je l'aime bien" mais "il ne croit pas à l'avenir des nations", "il dit 'je veux transférer les pouvoirs à la commission' (européenne). Moi, je ne me sens pas vraiment capable de voter pour un candidat qui propose quelque chose d'aussi absurde".
"On verra ce que je ferai: soit je serai candidat, soit j'indiquerai le candidat républicain pour lequel il faut voter, celui qui redonne un avenir à la France et à sa jeunesse", a ajouté le sénateur, 71 ans, déjà candidat à la présidentielle de 2002 (5,33% au 1er tour).
Invité lundi soir de BFM-TV, M. Chevènement était interrogé sur le fait que "pas mal" de "candidats ou de personnalités" tenaient un discours similaire au sien sur l'Europe.
"Je vous interdis de dire ça", a-t-il alors répondu à son interlocutrice.
"Il n'y a aucune personne en dehors de moi, peut-être on peut entendre un peu (Nicolas) Dupont-Aignan et un peu (Jean-Luc) Mélenchon. Mais d'une manière construite, argumentée, continue, depuis 20 ans, il n'y a vraiment que moi -- et Philippe Séguin mais malheureusement il est mort -- qui aie développé l'idée d'une autre Europe, qui se fasse non pas sans les nations, voire contre elles, mais avec elles et avec la France", a fait valoir le sénateur de Belfort.
"Aujourd'hui, (la gauche) n'est pas à la hauteur, parce qu'elle n'envisage rien d'autre, comme M. Sarkozy d'ailleurs, que la fuite en avant, dans une intégration qui n'a pas de signification", a-t-il poursuivi.
Dominique Strauss-Kahn, "je l'aime bien" mais "il ne croit pas à l'avenir des nations", "il dit 'je veux transférer les pouvoirs à la commission' (européenne). Moi, je ne me sens pas vraiment capable de voter pour un candidat qui propose quelque chose d'aussi absurde".
"On verra ce que je ferai: soit je serai candidat, soit j'indiquerai le candidat républicain pour lequel il faut voter, celui qui redonne un avenir à la France et à sa jeunesse", a ajouté le sénateur, 71 ans, déjà candidat à la présidentielle de 2002 (5,33% au 1er tour).