Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l'Elysée, a estimé vendredi sur i-TELE que se couler dans "le moule allemand" conduirait à "la catastrophe".
Commentant les propositions européennes du président Nicolas Sarkozy, la veille à Toulon, l'ancien ministre a dit, en allusion au conseiller spécial de M. Sarkozy et à la chancelière allemande, avoir été "frappé par la juxtaposition de deux discours: celui de M. (Henri) Guaino qui fait la musique, et dès qu'on aborde les propositions concrètes, consistantes, la voix de Mme Merkel".
"Va-t-on accepter les stipulations extrêmement rigides que l'Allemagne veut imposer, à partir de la lecture de traités rédigés sous son impulsion, mais qui débouchent aujourd'hui sur une récession généralisée?" s'est demandé le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
"Si on se coule dans le moule allemand, moule extrêmement rigide, nous allons vers la catastrophe", a jugé l'ancien ministre.
Dans un communiqué, M. Chevènement a, par ailleurs, déploré que, "sous le prétexte rebattu de ne pas nous isoler, M. Sarkozy a, par avance, accepté un nouveau traité européen qui donnerait satisfaction aux exigences de contrôle budgétaire formulées par Mme Merkel: intrusion des institutions européennes dans la procédure budgétaire sous prétexte de prévention et sanctions sévères et automatiques à l'encontre des pays jugés laxistes".
"M. Sarkozy accepte de soumettre la politique budgétaire de la France à un vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil européen. Ce serait accepter, par avance, une Europe post-démocratique où le consentement à l'impôt échapperait au Parlement", a dénoncé le sénateur de Belfort.
Commentant les propositions européennes du président Nicolas Sarkozy, la veille à Toulon, l'ancien ministre a dit, en allusion au conseiller spécial de M. Sarkozy et à la chancelière allemande, avoir été "frappé par la juxtaposition de deux discours: celui de M. (Henri) Guaino qui fait la musique, et dès qu'on aborde les propositions concrètes, consistantes, la voix de Mme Merkel".
"Va-t-on accepter les stipulations extrêmement rigides que l'Allemagne veut imposer, à partir de la lecture de traités rédigés sous son impulsion, mais qui débouchent aujourd'hui sur une récession généralisée?" s'est demandé le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
"Si on se coule dans le moule allemand, moule extrêmement rigide, nous allons vers la catastrophe", a jugé l'ancien ministre.
Dans un communiqué, M. Chevènement a, par ailleurs, déploré que, "sous le prétexte rebattu de ne pas nous isoler, M. Sarkozy a, par avance, accepté un nouveau traité européen qui donnerait satisfaction aux exigences de contrôle budgétaire formulées par Mme Merkel: intrusion des institutions européennes dans la procédure budgétaire sous prétexte de prévention et sanctions sévères et automatiques à l'encontre des pays jugés laxistes".
"M. Sarkozy accepte de soumettre la politique budgétaire de la France à un vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil européen. Ce serait accepter, par avance, une Europe post-démocratique où le consentement à l'impôt échapperait au Parlement", a dénoncé le sénateur de Belfort.