L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, candidat à l'élection présidentielle, a estimé jeudi dans une interview à Sud Ouest que l'euro allait "tôt ou tard" passer du statut de monnaie unique à celui de monnaie commune, avec le retour dans chaque pays d'une monnaie propre.
"Je pense que nous serons contraints d'appliquer tôt ou tard le plan B. A savoir une mutation organisée de l'euro de son statut actuel de monnaie unique vers celui de monnaie commune, l'euro servant aux grands échanges internationaux et chaque pays revenant en interne à une monnaie propre, fluctuante et renégociée chaque année au niveau européen", affirme le sénateur de Belfort, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Derrière la situation actuelle "se pose le problème majeur de la souveraineté et de la démocratie", ajoute M. Chevènement qui s'interroge: "Va-t-on construire une Europe post-démocratique, où les dirigeants seront désignés par l'urgence budgétaire comme c'est déjà le cas en Italie et en Grèce?"
"Je pense que nous serons contraints d'appliquer tôt ou tard le plan B. A savoir une mutation organisée de l'euro de son statut actuel de monnaie unique vers celui de monnaie commune, l'euro servant aux grands échanges internationaux et chaque pays revenant en interne à une monnaie propre, fluctuante et renégociée chaque année au niveau européen", affirme le sénateur de Belfort, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Derrière la situation actuelle "se pose le problème majeur de la souveraineté et de la démocratie", ajoute M. Chevènement qui s'interroge: "Va-t-on construire une Europe post-démocratique, où les dirigeants seront désignés par l'urgence budgétaire comme c'est déjà le cas en Italie et en Grèce?"
Pour lui, les solutions passent par "une monnaie moins chère, une mobilisation pour faire redécoller la croissance en réindustrialisant le pays, un retour à la souveraineté nationale et la mise en place d'une Europe réaliste".
M. Chevènement n'exclut pas, par ailleurs, de se retirer de la compétition présidentielle au profit de François Hollande: "J'apprécierai le moment venu. Tout candidat peut, par définition, se retirer. Y compris François Hollande s'il devait par exemple être moins bien placé que moi", lance-t-il.
Le candidat reconnaît qu'il lui sera "difficile de se faire entendre" et il observe les attaques dont il est l'objet depuis l'annonce de sa candidature, notamment sur son appartement parisien, qui est un logement social.
Enfin, M. Chevènement réitère que l'accord entre le PS et EELV sur le nucléaire est "infaisable".
"Entre ce qu'elle nous rapporte à l'export et les économies qu'elle nous procure, la filière nucléaire pèse 12 milliards d'euros par an. Ce n'est pas sérieux de vouloir la démanteler quand le problème numéro un du pays est le déficit de 75 milliards de la balance commerciale", assure-t-il.
M. Chevènement n'exclut pas, par ailleurs, de se retirer de la compétition présidentielle au profit de François Hollande: "J'apprécierai le moment venu. Tout candidat peut, par définition, se retirer. Y compris François Hollande s'il devait par exemple être moins bien placé que moi", lance-t-il.
Le candidat reconnaît qu'il lui sera "difficile de se faire entendre" et il observe les attaques dont il est l'objet depuis l'annonce de sa candidature, notamment sur son appartement parisien, qui est un logement social.
Enfin, M. Chevènement réitère que l'accord entre le PS et EELV sur le nucléaire est "infaisable".
"Entre ce qu'elle nous rapporte à l'export et les économies qu'elle nous procure, la filière nucléaire pèse 12 milliards d'euros par an. Ce n'est pas sérieux de vouloir la démanteler quand le problème numéro un du pays est le déficit de 75 milliards de la balance commerciale", assure-t-il.