Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au côté de François Hollande, a pointé mercredi le risque de "déclassement définitif de la France" avec le pacte européen signé début mars, qui renforce la discipline budgétaire.
"Ce plan d'austérité sera un plan perpétuel, mis en oeuvre simultanément dans tous les pays, un plan de restriction, un plan de constriction, de mortification", a affirmé l'ancien ministre lors d'un point presse qui a suivi son ralliement au candidat socialiste.
"J'ai évoqué les pénitents de l'ancien temps qui se promenaient avec un cilice sur la poitrine. Voilà le destin auquel Nicolas Sarkozy vouerait notre pays!", a-t-il affirmé.
"Ce serait le déclassement définitif de la France", a lancé M. Chevènement.
"Je sais que François Hollande est un patriote. Il veut qu'à travers l'Europe, une Europe redressée, la France continue".
"Ce plan d'austérité sera un plan perpétuel, mis en oeuvre simultanément dans tous les pays, un plan de restriction, un plan de constriction, de mortification", a affirmé l'ancien ministre lors d'un point presse qui a suivi son ralliement au candidat socialiste.
"J'ai évoqué les pénitents de l'ancien temps qui se promenaient avec un cilice sur la poitrine. Voilà le destin auquel Nicolas Sarkozy vouerait notre pays!", a-t-il affirmé.
"Ce serait le déclassement définitif de la France", a lancé M. Chevènement.
"Je sais que François Hollande est un patriote. Il veut qu'à travers l'Europe, une Europe redressée, la France continue".
"La France traverse une crise qui vient de loin", a assuré l'ancien ministre, qui a pointé notamment "la crise de la monnaie unique".
"Je suis très attentif à pouvoir en modifier les règles, notamment en étendant les prérogatives de la BCE et en faisant en sorte de réorienter l'Europe", a-t-il déclaré.
"Je juge très grave l'attitude de Nicolas Sarkozy qui, pour des motifs électoralistes, a voulu européaniser ce qu'il appelle la règle d'or, en fait règle d'airain, qui va bien au-delà de la suppression des déficits", a assuré M. Chevènement.
Dans ce traité, "il est envisagé de réduire à 60% du PIB le stock de la dette de chaque pays", a-t-il observé, faisant valoir que "la France a une dette d'à peu près 90%, comme l'Allemagne, d'ailleurs".
"Cela veut dire que sur vingt ans, cela nous engage à faire un effort supplémentaire équivalent à un point et demi du PIB", a-t-il souligné, rappelant que "nous avons actuellement un déficit de 4,5 points".
"Je suis très attentif à pouvoir en modifier les règles, notamment en étendant les prérogatives de la BCE et en faisant en sorte de réorienter l'Europe", a-t-il déclaré.
"Je juge très grave l'attitude de Nicolas Sarkozy qui, pour des motifs électoralistes, a voulu européaniser ce qu'il appelle la règle d'or, en fait règle d'airain, qui va bien au-delà de la suppression des déficits", a assuré M. Chevènement.
Dans ce traité, "il est envisagé de réduire à 60% du PIB le stock de la dette de chaque pays", a-t-il observé, faisant valoir que "la France a une dette d'à peu près 90%, comme l'Allemagne, d'ailleurs".
"Cela veut dire que sur vingt ans, cela nous engage à faire un effort supplémentaire équivalent à un point et demi du PIB", a-t-il souligné, rappelant que "nous avons actuellement un déficit de 4,5 points".