L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a indiqué mardi ne pas prendre le gouvernement Fillon "suffisamment au sérieux pour demander la démission" de Rama Yade après les vives critiques de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme sur la visite du colonel Kadhafi.
"Elle est une jolie femme que j'ai toujours plaisir à contempler à la télévision. Seulement, ce n'est pas un gouvernement, c'est la Star Academy. M. Sarkozy l'a composé comme un plateau de télévision. Je ne prends pas ce gouvernement suffisamment au sérieux pour demander la démission de Rama Yade", indique M. Chevènement dans un entretien à Sud Ouest.
"J'ai une conception de la politique qui n'est pas celle de la 'com'. Mais on peut poser un certain nombre de questions qui touchent aux Droits de l'Homme. Par exemple, M. Kouchner, plutôt que de bouder le dîner donné en l'honneur de M. Kadhafi, ferait mieux de l'entretenir des problèmes posés par certaines disparitions dans les prisons libyennes", ajoute-t-il.
L'ancien ministre estime par ailleurs que la visite du leader libyen traduit "l'alignement de la politique française sur celle des Etats-Unis".
"M. Sarkozy s'inscrit dans le sillage ouvert par la visite de M. Tony Blair à Tripoli et dans la décision arrêtée par M. (George) Bush de normaliser ses relations avec la Libye", affirme le président d'honneur du MRC.
"Elle est une jolie femme que j'ai toujours plaisir à contempler à la télévision. Seulement, ce n'est pas un gouvernement, c'est la Star Academy. M. Sarkozy l'a composé comme un plateau de télévision. Je ne prends pas ce gouvernement suffisamment au sérieux pour demander la démission de Rama Yade", indique M. Chevènement dans un entretien à Sud Ouest.
"J'ai une conception de la politique qui n'est pas celle de la 'com'. Mais on peut poser un certain nombre de questions qui touchent aux Droits de l'Homme. Par exemple, M. Kouchner, plutôt que de bouder le dîner donné en l'honneur de M. Kadhafi, ferait mieux de l'entretenir des problèmes posés par certaines disparitions dans les prisons libyennes", ajoute-t-il.
L'ancien ministre estime par ailleurs que la visite du leader libyen traduit "l'alignement de la politique française sur celle des Etats-Unis".
"M. Sarkozy s'inscrit dans le sillage ouvert par la visite de M. Tony Blair à Tripoli et dans la décision arrêtée par M. (George) Bush de normaliser ses relations avec la Libye", affirme le président d'honneur du MRC.