Jean-Pierre Chevènement (MRC) a salué mardi les propositions du rapport Gallois, qui vont "dans le bon sens", et appelé le gouvernement à veiller à ce que les entreprises qui bénéficieront d'allègements fiscaux investissent dans "la production et la recherche".
"Le rapport Gallois est un constat lucide et courageux de la cote d'alerte atteinte aujourd'hui par l'industrie française. Il est aussi un appel à l'effort collectif, fondé sur un nouveau +pacte social+", associant les salariés aux orientations de l'entreprise, estime le sénateur et président d'honneur du MRC.
"Pour avoir mis en garde depuis 1983, contre les conséquences du choix de la monnaie forte sur l'industrie française, je ne saurais, aujourd'hui, qu'approuver les propositions du rapport Gallois (...) Dès lors que le choix de la monnaie unique est considéré par le gouvernement comme un choix dans l'état actuel des choses, indépassable, l'idée d'une +dévaluation fiscale+ est la seule qui puisse rétablir, autant que faire se peut, la compétitivité de nos industries", dit l'ancien ministre.
"Bien entendu, il faudra veiller à ce que les entreprises investissent dans la production et la recherche les marges ainsi dégagées. Pour le reste, toutes les propositions du rapport Gallois vont dans le bon sens mais ne sauraient produire leurs effets qu'à terme", poursuit-il.
"Le rapport Gallois est un constat lucide et courageux de la cote d'alerte atteinte aujourd'hui par l'industrie française. Il est aussi un appel à l'effort collectif, fondé sur un nouveau +pacte social+", associant les salariés aux orientations de l'entreprise, estime le sénateur et président d'honneur du MRC.
"Pour avoir mis en garde depuis 1983, contre les conséquences du choix de la monnaie forte sur l'industrie française, je ne saurais, aujourd'hui, qu'approuver les propositions du rapport Gallois (...) Dès lors que le choix de la monnaie unique est considéré par le gouvernement comme un choix dans l'état actuel des choses, indépassable, l'idée d'une +dévaluation fiscale+ est la seule qui puisse rétablir, autant que faire se peut, la compétitivité de nos industries", dit l'ancien ministre.
"Bien entendu, il faudra veiller à ce que les entreprises investissent dans la production et la recherche les marges ainsi dégagées. Pour le reste, toutes les propositions du rapport Gallois vont dans le bon sens mais ne sauraient produire leurs effets qu'à terme", poursuit-il.