Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a déploré mardi qu'il ne reste plus, à droite comme à gauche, "grand chose" du gaullisme, qu'il définit comme "un sens très élevé de l'intérêt général et de la République".
Interrogé par le jdd.fr à l'occasion du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, le sénateur de Belfort juge notamment que Nicolas Sarkozy est "très loin" de l'homme de l'appel du 18 juin.
"Il ne me paraît pas être l’héritier du général de Gaulle. Il a réintégré le commandement de l’Otan, un geste hautement symbolique. Il a voté le traité de Maastricht, fait voter le traité de Lisbonne qui est la reprise de la Constitution européenne que le peuple a rejetée. Je pense que le général de Gaulle respectait les décisions du peuple", dit-il.
Plus largement, l'élu souverainiste estime qu'il ne reste aujourd'hui "pas grand chose du gaullisme", car "la droite a tourné le dos à la nation et la gauche a perdu les couches populaires".
"Nous avons eu des gouvernements successifs qui ont sacrifié la souveraineté nationale sur l’autel d’une certaine Europe et ont livré la France à une mondialisation sans règle. Nous avons aujourd’hui un pays qui n’a plus ni monnaie, ni défense, ni droit autonome. Beaucoup de nos industries ont été délocalisées ou sont en voie de délocalisation. Notre langue et notre influence reculent", détaille-t-il.
Bref, "il ne reste du gaullisme que la Constitution de 1958 mais avec un président très diminué et une Constitution qui a été profondément altérée".
Interrogé par le jdd.fr à l'occasion du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, le sénateur de Belfort juge notamment que Nicolas Sarkozy est "très loin" de l'homme de l'appel du 18 juin.
"Il ne me paraît pas être l’héritier du général de Gaulle. Il a réintégré le commandement de l’Otan, un geste hautement symbolique. Il a voté le traité de Maastricht, fait voter le traité de Lisbonne qui est la reprise de la Constitution européenne que le peuple a rejetée. Je pense que le général de Gaulle respectait les décisions du peuple", dit-il.
Plus largement, l'élu souverainiste estime qu'il ne reste aujourd'hui "pas grand chose du gaullisme", car "la droite a tourné le dos à la nation et la gauche a perdu les couches populaires".
"Nous avons eu des gouvernements successifs qui ont sacrifié la souveraineté nationale sur l’autel d’une certaine Europe et ont livré la France à une mondialisation sans règle. Nous avons aujourd’hui un pays qui n’a plus ni monnaie, ni défense, ni droit autonome. Beaucoup de nos industries ont été délocalisées ou sont en voie de délocalisation. Notre langue et notre influence reculent", détaille-t-il.
Bref, "il ne reste du gaullisme que la Constitution de 1958 mais avec un président très diminué et une Constitution qui a été profondément altérée".