Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a déclaré dimanche dans un entretien au Parisien "douter" de "la faisabilité d'ensemble" du projet du PS pour 2012, auquel il reproche notamment de ne "pas parler de l'euro".
"Je doute de la faisabilité d'ensemble de ce projet. Si le PS veut réduire la dette publique dès 2014 il devra suivre la même politique de rigueur budgétaire que celle de Nicolas Sarkozy et oublier ses promesses de recrutement de policiers, de gendarmes, d'enseignants...", dit-il.
"Grosse lacune" du programme, selon lui: "il ne parle pas de la monnaie unique, dont le niveau surévalué écrase notre compétitivité et plombe notre croissance. Au moins Ségolène Royal, en 2007, promettait de réformer les missions de la BCE pour ajouter à la lutte contre l'inflation le souci de la croissance et de l'emploi. Là, disparu !", déplore-t-il.
"Le PS reste prisonnier du logiciel néolibéral. Je ne vois aucune remise en cause alors que les socialistes et la droite depuis 25 ans nous ont enfoncés dans l'ornière", ajoute l'ancien candidat à la présidentielle de 2002.
"Je doute de la faisabilité d'ensemble de ce projet. Si le PS veut réduire la dette publique dès 2014 il devra suivre la même politique de rigueur budgétaire que celle de Nicolas Sarkozy et oublier ses promesses de recrutement de policiers, de gendarmes, d'enseignants...", dit-il.
"Grosse lacune" du programme, selon lui: "il ne parle pas de la monnaie unique, dont le niveau surévalué écrase notre compétitivité et plombe notre croissance. Au moins Ségolène Royal, en 2007, promettait de réformer les missions de la BCE pour ajouter à la lutte contre l'inflation le souci de la croissance et de l'emploi. Là, disparu !", déplore-t-il.
"Le PS reste prisonnier du logiciel néolibéral. Je ne vois aucune remise en cause alors que les socialistes et la droite depuis 25 ans nous ont enfoncés dans l'ornière", ajoute l'ancien candidat à la présidentielle de 2002.