Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a dénoncé, mardi dans un communiqué, une "orthodoxie maastrichtienne" des responsables européens "qui conduit au gouffre".
L'ancien ministre estime que le secrétaire d'Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, a "eu raison de pointer le risque d'une nouvelle récession mondiale", "l'insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir" ou encore "la nécessité de faire intervenir la Banque centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FESF pour exercer un effet de levier".
Face à lui, les ministres des Finances européens font "preuve à la fois de beaucoup d'aveuglement et d'arrogance", écrit M. Chevènement, jugeant que "ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d'une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre".
"Pourtant il est évident qu'une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d'autre de l'Atlantique, appuyée sur l'action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque centrale européenne", affirme M. Chevènement.
L'ancien ministre estime que le secrétaire d'Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, a "eu raison de pointer le risque d'une nouvelle récession mondiale", "l'insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir" ou encore "la nécessité de faire intervenir la Banque centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FESF pour exercer un effet de levier".
Face à lui, les ministres des Finances européens font "preuve à la fois de beaucoup d'aveuglement et d'arrogance", écrit M. Chevènement, jugeant que "ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d'une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre".
"Pourtant il est évident qu'une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d'autre de l'Atlantique, appuyée sur l'action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque centrale européenne", affirme M. Chevènement.