Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC et candidat à la présidentielle, s'est insurgé dimanche contre tout projet visant à permettre à la commission européenne d'exercer un contrôle budgétaire sur les Etats-membres, estimant que ce serait un "abandon de souverainneté".
M. Chevènement réagissait auprès de l'AFP à des informations du Journal du Dimanche selon lesquelles la chancelière allemande Angela Merkel aurait convaincu le président Nicolas Sarkozy "d'instaurer un gouvernement économique et de renforcer la discipline budgétaire".
"La commission européenne pourait avoir des pouvoirs supranationaux", ajoute le JDD en citant une source à l'Elysée.
"Ce projet de Nicolas Sarkozy reviendrait à aliéner la France, Cette intrusion de la commission européenne serait une atteinte grave, ce serait un abandon de souverainneté supplémentaire", a fait valoir M. Chevènement en promettant de "combattre" tout type de projet "rabotant tout ce qui fait de la France une puissance", citant également le nucléaire.
"La monnaie unique ne marche pas et la seule proposition qui est faite est de nous enfoncer plus encore dans le piège !", s'est indigné l'ancien ministre.
Le président de la République doit s'exprimer jeudi à Toulon sur la crise de la dette et l'Union européenne.
M. Chevènement réagissait auprès de l'AFP à des informations du Journal du Dimanche selon lesquelles la chancelière allemande Angela Merkel aurait convaincu le président Nicolas Sarkozy "d'instaurer un gouvernement économique et de renforcer la discipline budgétaire".
"La commission européenne pourait avoir des pouvoirs supranationaux", ajoute le JDD en citant une source à l'Elysée.
"Ce projet de Nicolas Sarkozy reviendrait à aliéner la France, Cette intrusion de la commission européenne serait une atteinte grave, ce serait un abandon de souverainneté supplémentaire", a fait valoir M. Chevènement en promettant de "combattre" tout type de projet "rabotant tout ce qui fait de la France une puissance", citant également le nucléaire.
"La monnaie unique ne marche pas et la seule proposition qui est faite est de nous enfoncer plus encore dans le piège !", s'est indigné l'ancien ministre.
Le président de la République doit s'exprimer jeudi à Toulon sur la crise de la dette et l'Union européenne.