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Chevènement: construction de l'UE «frappée d'illégitimité»


Dépêche AFP, lundi 4 février 2008, 19h28.


Chevènement: construction de l'UE «frappée d'illégitimité»
Jean-Pierre Chevènement a prévenu lundi que la construction européenne fondée sur "un déni de démocratie apparaîtra vite comme frappée d'illégitimité", après l'adoption par les parlementaires de la révision constitutionnelle, préalable à la ratification du traité de Lisbonne.
"181 voix contre la révision constitutionnelle", dont "près de 120 parlementaires socialistes, c'est mieux qu'un baroud d'honneur qui a été livré au Congrès de Versailles", estime dans un communiqué le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Mais "ce n'est pas la bataille d'arrêt qu'une direction socialiste aurait pu livrer et gagner si le Parti socialiste avait été à l'unisson de la volonté du peuple français et particulièrement de son électorat", ajoute l'ancien ministre, partisan d'un référendum.
Dénonçant un "triomphe momentané de l'hypocrisie", il prévient: "cela ne durera pas toujours: la poursuite de la construction européenne sur la base d'un déni de démocratie apparaîtra vite comme frappée d'illégitimité".


Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 4 Février 2008 à 20:04 | Lu 6840 fois



1.Posté par Hélène le 04/02/2008 20:41
"Dénonçant un "triomphe momentané de l'hypocrisie", il prévient: "cela ne durera pas toujours: la poursuite de la construction européenne sur la base d'un déni de démocratie apparaîtra vite comme frappée d'illégitimité"."

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> "le triomphe momentané de l'hypocrisie" de ce parti socialiste durera peut-être encore pour les municipales (pour moi, ça va, j'ai déjà donné)

> pour la suite, dès que les premiers sons de cloches européens commenceront à arriver dans les oreilles des électeurs (et les cloches dans leurs têtes) le parti socialiste sera définitivement et enfin classé parmi les partis libéraux.

> Il serait plus que temps ! depuis les années 80 on attendait ce "coming out"

> Il y a actuellement dans notre pays un grand trou béant en ce qui concerne une opposition digne de porter ce nom, j'espère qu'elle sera formée et au rendez-vous dans quelques mois.

> monsieur Chevènement je compte toujours sur vous ...

> Je viens d'entendre Mr Galouzeau de Villepin sur France-Inter, il est de plus en plus actif et semble vouloir créer une fondation.


2.Posté par Instit le 04/02/2008 20:51
Pour savoir qui a voté quoi, c’est à cette adresse :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0097.asp

181 parlementaires ont voté NON.
- 3 députés UMP : MM. Patrick Labaune, Franck Marlin et Jacques Myard.
- 91 députés PS et MRC (Chevènement) : Mme Sylvie Andrieux, MM. Jean Paul Bacquet, Jean Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Christophe Bouillon, François Brottes, Thierry Carcenac, Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Jean Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean Michel Clément, Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Pascal Deguilhem, Marc Dolez, Jean Pierre Dufau, William Dumas, Jean Louis Dumont, Mme Laurence Dumont, MM. Jean Paul Dupré, Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, MM. Hervé Féron, Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean Claude Fruteau, Mme Geneviève Gaillard, MM. Daniel Goldberg, David Habib, Mme Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Serge Janquin, Régis Juanico, Jean Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, Jean Launay, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme Catherine Lemorton, MM. Jean Claude Leroy, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières Cassou, MM. François Loncle, Jean Mallot, Mme Marie Lou Marcel, M. Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Michel Pajon, Christian Paul, Germinal Peiro, Jean Luc Pérat, Jean Claude Perez, Mme Catherine Quéré, M. Simon Renucci, Mmes Marie Line Reynaud, Chantal Robin Rodrigo, M. Patrick Roy, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, MM. Pascal Terrasse, Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, Alain Vidalies et Jean Michel Villaumé.
- 21 députés communistes : Mme Marie Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean Pierre Brard, Mme Marie George Buffet, MM. Jean Jacques Candelier, André Chassaigne, Jacques Desallangre, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean Paul Lecoq, Alfred Marie Jeanne, Roland Muzeau, Daniel Paul, Jean Claude Sandrier et Michel Vaxès.
- 2 députés Nouveau Centre : MM. Philippe Folliot et Jean Christophe Lagarde.
- 4 députés non-inscrits : Mme Véronique Besse, MM. Nicolas Dupont Aignan, Jean Lassalle et François Xavier Villain.
- 4 sénateurs UMP : MM. André Lardeux, Roland du Luart, Mme Lucette Michaux Chevry et M. Charles Pasqua.
- 30 sénateurs PS : MM. Bernard Angels, David Assouline, Mmes Maryse Bergé Lavigne, Alima Boumediene Thiery, MM. Jean Louis Carrère, Michel Charasse, Pierre Yves Collombat, Roland Courteau, Jean Desessard, Michel Dreyfus Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM. Charles Gautier, Jean Pierre Godefroy, Claude Haut, Mmes Annie Jarraud Vergnolle, Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le Vern, Jean Pierre Masseret, Marc Massion, Jean Luc Mélenchon, Jean Pierre Michel, Michel Moreigne, Daniel Percheron, Marcel Rainaud, Gérard Roujas, Claude Saunier, Jean Marc Todeschini, Robert Tropeano et André Vantomme.
- 23 sénateurs communistes et MRC (Chevènement) : Mme Eliane Assassi, M. François Autain, Mme Marie France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme Nicole Borvo Cohen Seat, MM. Robert Bret, Jean Claude Danglot, Mmes Annie David, Michelle Demessine, Evelyne Didier, MM. Guy Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier Maurin, Gélita Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon Poinat, MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Odette Terrade, Bernard Vera et Jean François Voguet.
- 3 sénateurs proches de Philippe de Villiers : Bernard Seillier, Philippe Darniche et Bruno Retailleau.


J’espère que ces 181 parlementaires seront élus aux élections municipales et cantonales les 9 mars et 16 mars 2008.

J’espère que les autres seront battus.

3.Posté par Claire Strime le 05/02/2008 08:28
Donc vote Lagarde à Drancy?

4.Posté par L.R le 05/02/2008 14:48
A quand la création d'un grand Parti SocialoCommunisteRépublicain(P.S.C.R) à l'Allemande histoire de pas être trompé perpétuellement par le P.S ? !!!

5.Posté par Deslilas le 05/02/2008 15:33
Quelle tristesse de voir cette politique de gribouilles maladroits menée par la direction du PS !
Piètres tacticiens et sans aucune stratégie, ils accroissent encore le fossé avec les citoyens de gauche au nom d'un prétendu réalisme.
Heureusement qu'une partie de la Gauche parlementaire ne s'est pas pliée à cette nouvelle collaboration.
Sarkozy en a rêvé, la direction du PS continue son naufrage.

6.Posté par Claire Strime le 07/02/2008 13:59
dans " La tribune" d'aujourd'hui:
"Sous pression, la BCE devrait maintenir ses taux inchangés
Alors que la Banque d'Angleterre devrait diminuer son taux directeur de 5,5 à 5,25% ce jeudi et que la Fed songe à nouveau à baisser le sien, la Banque centrale européenne (BCE) s'apprête, selon toutes les attentes, à maintenir son taux directeur inchangé ce jeudi à 4%."

http://www.latribune.fr/info/ID253A69C8EA54E7D0C12573E80021F461

7.Posté par Claire Strime le 08/02/2008 10:30
Et en prime la “diversité” et le communautarisme sont inclus dans le protocole sur (ou contre) les services publics:

“Protocole n° 9
Article premier

Les valeurs communes de l’Union concernant les services d’intérêt économique général au sens de l’article 14 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne comprennent notamment :

- le rôle essentiel et la grande marge de manoeuvre des autorités nationales, régionales et locales dans la fourniture, la mise en service et l’organisation des services d’intérêt économique général d’une manière qui réponde autant que possible aux besoins des utilisateurs ;

- la diversité des services d’intérêts économique général et les disparités qui peuvent exister au niveau des besoins et des préférences des utilisateurs en raison de situations géographiques, sociales ou culturelles différentes ;

- un niveau élevé de qualité, de sécurité et d’accessibilité, l’égalité de traitement et la promotion de l’accès universel et des droits des utilisateurs.” (sur le site du Sénat)

La Résistance commence dès ce matin, du village au quartier jusqu'à l'arène internationale.

8.Posté par Xavier DUMOULIN le 09/02/2008 09:56
Des parlementaires ont pris date devant l'Histoire alors que la construction d'une Europe ultra-libérale et atlantiste sur la base d'un déni de démocratie est frappée d'illégitimité. 181 parlementaires réunis en Congrès à Versailles ont refusé la révision constitutionnelle qui ouvrait la voie à la ratification parlementaire. Ceux-ci ont exprimé clairement leur respect des engagements pris devant le peuple. Mais ils n'ont été que 94 à s'opposer à l'adoption du traité devant le Parlement : 52 députés et 42 sénateurs, soit 15 parlementaires de droite et 79 de gauche. Parmi ces dignes représentants du peuple on compte notamment 25 députés du groupe socialiste, radical et citoyen et 18 députés communistes du groupe de la gauche démocrate et républicaine, 23 sénateurs du groupe Communiste, Républicain et Citoyen et 13 sénateurs socialistes.

En s'ajoutant aux 16 voix en provenance d'élus de droite qui ont voté contre la révision, les 356 voix qui représentaient le potentiel de la gauche au Congrès auraient pu imposer arithmétiquement le référendum grâce à la minorité de blocage des 2/5ièmes. Mais 17 députés et 23 sénateurs - soit 40 parlementaires de l'opposition - par leur vote en faveur de la révision constitutionnelle et 100 députés et 51 sénateurs - soit 151 parlementaires de l'opposition - par leur abstention ou refus de vote - en ont décidé tout autrement. Traitrise ou lâcheté, peu importe ! Ils ont servi de béquilles à Nicolas Sarkozy et participé au déni de démocratie !

Saluons tout de même les 165 parlementaires communistes, socialistes et républicains de gauche qui ont sauvé l'honneur devant le Congrès avant cette attitude plus défaitiste devant l'Assemblée Nationale et le Sénat. “181 voix contre la révision constitutionnelle”, dont “près de 120 parlementaires socialistes, c'est mieux qu'un baroud d'honneur qui a été livré au Congrès de Versailles”, a estimé dans un communiqué le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Mais “ce n'est pas la bataille d'arrêt qu'une direction socialiste aurait pu livrer et gagner si le Parti socialiste avait été à l'unisson de la volonté du peuple français et particulièrement de son électorat”, ajoute l'ancien ministre qui s'est battu pour le référendum. Dénonçant un “triomphe momentané de l'hypocrisie”, il prévient que “cela ne durera pas toujours : la poursuite de la construction européenne sur la base d'un déni de démocratie apparaîtra vite comme frappée d'illégitimité”.

Bien dérisoire en effet cette motion référendaire déposée par le PS devant l’Assemblée nationale, dominée par la droite, le président du groupe parlementaire socialiste, Jean-Marc Ayrault, souhaitant au même moment une majorité dans son groupe pour entériner le traité. Ce fut chose faite à l'exception notable de 25 députés du groupe socialiste, radical et citoyen qui se sont prononcés contre le traité

-MM. Thierry Carcenac,

Marc Dolez,

Jean‑Pierre Dufau,

Jean‑Paul Dupré,

Christian Eckert,

Henri Emmanuelli,

Albert Facon,

Michel Françaix,

Joël Giraud,

Christian Hutin,

Serge Janquin,

Jean‑Pierre Kucheida,

Patrick Lebreton,

Jean Mallot,

Mme Marie‑Lou Marcel,

MM. Gilbert Mathon,

Jean Michel,

Germinal Peiro,

Jean‑Claude Perez,

Mmes Marie‑Line Reynaud,

Christiane Taubira,

MM. Jacques Valax,

Michel Vauzelle,

Michel Vergnier,

Alain Vidalies

- mêlant leur vote à celui des 18 élus communistes du groupe de la gauche démocrate et républicaine

- Mme Marie‑Hélène Amiable,

M. François Asensi,

Mme Huguette Bello,

MM. Alain Bocquet,

Patrick Braouezec,

Jean‑Pierre Brard,

Mme Marie‑George Buffet,

MM. Jean‑Jacques Candelier,

André Chassaigne,

Jacques Desallangre,

Mme Jacqueline Fraysse,

MM. André Gerin,

Maxime Gremetz,

Jean‑Paul Lecoq,

Roland Muzeau,

Daniel Paul,

Jean‑Claude Sandrier,

Michel Vaxès.

Les votes de 9 autres parlementaires de droite s'ajoutant à ceux des 43 députés de gauche, expriment une opposition au traité de 52 voix sur 410 votants, 388 suffrages exprimés et 336 voix favorables.

Au Sénat sur les 42 votes contre le traité on retrouve 6 votes de droite et 36 votes de gauche. Il s'agit des 23 votes de sénateurs du groupe Communiste, Républicain et Citoyen

- Éliane Assassi,

François Autain,

Marie-France Beaufils,

Pierre Biarnès,

Michel Billout,

Nicole Borvo Cohen-Seat,

Robert Bret,

Jean-Claude Danglot,

Annie David,

Michelle Demessine,

Évelyne Didier,

MM. Guy Fischer,

Thierry Foucaud,

Brigitte Gonthier-Maurin,

Gélita Hoarau,

MM. Robert Hue,

Gérard Le Cam,

Josiane Mathon-Poinat,

Jack Ralite,

Ivan Renar,

Odette Terrade,

Bernard Vera,

Jean-François Voguet -

et des 13 votes de sénateurs socialistes

- Maryse Bergé-Lavigne,

Alima Boumediene-Thiery,

Jean-Louis Carrère,

Michel Charasse,

Pierre-Yves Collombat,

Roland Courteau, Jean Desessard,

Jean-Pierre Godefroy,

Alain Journet,

Jean-Luc Mélenchon,

Jean-Pierre Michel,

Marcel Rainaud,

Robert Tropeano.

Sur un total de 320 votants et de 307 suffrages exprimés, on retrouve 265 votes favorables au traité et ces 42 votes contre son adoption.

La France qui avait refusé le traité à 55 pour cent des suffrages exprimés lors du référendum de mai 2005 est à présent le cinquième Etat-membre à ratifier le traité signé à Lisbonne le 13 décembre dernier, après la Hongrie, la Slovénie, Malte et la Roumanie.

Sarkozy rallié par une grande majorité de socialistes peut se réjouir d'avoir imposé ce traité contre le suffrage universel du peuple français. Son porte-parole. David Martinon a salué jeudi dans le plus grand cynisme “une grande victoire pour la France qui, après avoir été le pays qui avait bloqué la construction européenne, est devenu en seulement quelques mois le pays qui a sorti l'Europe du blocage”.

“L'Europe attendait un signal de la France. Ce signal, vous l'avez donné de manière extrêmement large”, s'est réjoui le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet.

“Avec ce traité s'ouvre le chapitre douloureux d'une Europe qui de façon avouée se construit sur le dos des peuples, contre les peuples”, a protesté Nicole Borvo (PCF).

Des 27 Etats-membres, seule l'Irlande, tenue par sa Constitution, organisera un référendum. Vingt-deux pays doivent encore se prononcer. La Pologne et le Royaume-Uni devraient être les prochains pays à le faire.

Le nouveau traité doit entrer en vigueur le 1er janvier 2009 mais le traité ne s’appliquera pleinement que le 31 mars 2017. Le Conseil des ministres votera obligatoirement à la double majorité (55 % des pays représentant 65 % des citoyens) en 2017. La Commission sera réduite à 18 commissaires (contre 27 actuellement) à partir de 2014, date à laquelle entrera aussi en vigueur la nouvelle composition du Parlement européen.

X D

N.B : pour plus de précisions sur les votes vous pouvez lire sur ce blog nos articles “le Sénat a adopté… après l'Assemblée Nationale” et “L'Europe sans les peuples”.

Tous les béni-oui-oui du Congrès de Versailles se sont donnés la main pour assurer coûte que coûte et dans la plus grande confusion la révision constitutionnelle, préalable à la ratification du traité de Lisbonne par la voie parlementaire inscrite à l'agenda de cette semaine. Le vote ou l'abstention des parlementaires du grand lobby libéral-européiste dominant ne suffira pas à démarquer ce texte de son vice de consentement originel. Les arguties et faux-semblants des partisans de son adoption à l'insu du peuple, fragilisent considérablement ce traité frappé de dol. Et même s'il n'y a plus de recours juridique, rien n'effacera dans la mémoire populaire ce viol de la souveraineté. On ne fera rien de grand pour la France et l'Europe en bafouant ainsi les règles les plus élémentaires de la tradition démocratique de la République. C'est du reste la signification du vote des 181 parlementaires qui ont pris date pour l'avenir et sauvé l'honneur d'une République dans la tourmente.

Séance du Congrès du 04/02/2008

Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution.

Nombre de votants : 893

Nombre de suffrages exprimés : 741

Majorité absolue : 445

Pour l'adoption : 560

Contre : 181




Parlement : Scrutin public sur l'article unique du projet de loi autorisant la ratification du traité de Lisbonne modifiant le traité sur l'Union européenne, le traité instituant la Communauté européenne et certains actes connexes

Assemblée Nationale : Analyse du scrutin Séance du 07/02/2008

Nombre de votants : 410

Nombre de suffrages exprimés : 388

Majorité absolue : 195

Pour l'adoption : 336

Contre : 52


Sénat : Analyse du scrutin du 8/02/2008

Nombre de votants : 320

Nombre de suffrages exprimés : 307

Majorité absolue : 154

Pour l'adoption : 265

Contre : 42


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