Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, a comparé lundi le congrès PS de Toulouse en 2012, "un bon congrès", et celui de Valence en 1981, "pas réussi".
Sur Radio Classique et Public Sénat, le sénateur a parlé d'un "bon congrès", pour la manifestation achevée la veille à Toulouse, le premier après l'élection de François Hollande à l'Elysée.
"Je me souviens du congrès de Valence, en 1981", a poursuivi celui qui était alors à l'aile gauche du PS. "On peut dire que ça n'avait pas été une réussite. La plupart des orateurs --pas tous-- s'étaient exprimés comme s'ils étaient restés dans l'opposition". Or "un parti de gouvernement doit s'exprimer en parlant à la France".
"J'aurais même aimé qu'on parle davantage des problèmes de compétitivité, qui sont réels", a ajouté l'ancien ministre.
Pour lui, "c'est à tort qu'on a repoussé la TVA" (ndlr: la hausse de la TVA lancée par Nicolas Sarkozy et abolie par le nouveau gouvernement de gauche). "La TVA est un impôt qui pèse sur l'importation", même s'il a été voté "trop tard" par le gouvernement Fillon "qui pouvait le faire en 2007 et s'en est laissé dissuader pour des raisons qui m'échappent".
Sur Radio Classique et Public Sénat, le sénateur a parlé d'un "bon congrès", pour la manifestation achevée la veille à Toulouse, le premier après l'élection de François Hollande à l'Elysée.
"Je me souviens du congrès de Valence, en 1981", a poursuivi celui qui était alors à l'aile gauche du PS. "On peut dire que ça n'avait pas été une réussite. La plupart des orateurs --pas tous-- s'étaient exprimés comme s'ils étaient restés dans l'opposition". Or "un parti de gouvernement doit s'exprimer en parlant à la France".
"J'aurais même aimé qu'on parle davantage des problèmes de compétitivité, qui sont réels", a ajouté l'ancien ministre.
Pour lui, "c'est à tort qu'on a repoussé la TVA" (ndlr: la hausse de la TVA lancée par Nicolas Sarkozy et abolie par le nouveau gouvernement de gauche). "La TVA est un impôt qui pèse sur l'importation", même s'il a été voté "trop tard" par le gouvernement Fillon "qui pouvait le faire en 2007 et s'en est laissé dissuader pour des raisons qui m'échappent".
Les reproches faits à Jean-Marc Ayrault sont aux yeux de M. Chevènement "du détail", "il n'y a pas lieu de nourrir le tintamarre, c'est une conception déplaisante de la politique".
Interrogé sur le droit de vote pour les étrangers non communautaires, M. Chevènement a jugé que "la citoyenneté est un ensemble de droits qu'il est très difficile de découper en tranches". "Je suis plus favorable à ce que fait Manuel Valls, faciliter l'accès à la nationalité française pleine et entière".
"S'il n'y a pas de majorité pour voter une réforme constitutionnelle, il vaut mieux parvenir au but qu'on se fixe par une autre voie", a préconisé l'ex-ministre de l'Intérieur et de la Défense.
Interrogé sur le droit de vote pour les étrangers non communautaires, M. Chevènement a jugé que "la citoyenneté est un ensemble de droits qu'il est très difficile de découper en tranches". "Je suis plus favorable à ce que fait Manuel Valls, faciliter l'accès à la nationalité française pleine et entière".
"S'il n'y a pas de majorité pour voter une réforme constitutionnelle, il vaut mieux parvenir au but qu'on se fixe par une autre voie", a préconisé l'ex-ministre de l'Intérieur et de la Défense.