Jean-Pierre Chevènement estime samedi que "la nature de la France échappe sans doute" à Eva Joly qui a proposé de supprimer le défilé militaire du 14 juillet, en ajoutant: "peut-être lui faut-il encore un peu d'accoutumance".
Dans une interview au Parisien, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) affirme être "formellement opposé" à la proposition de la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle.
"La France et la Grande-Bretagne sont les deux seuls pays d'Europe membres du conseil de sécurité de l'ONU. Sa voix porte au-delà d'elle-même", poursuit M. Chevènement, estimant qui "ce type de défilé le rappelle".
"Ceux qui n'ont pas ce réflexe patriotique élémentaire me laissent sans voix", dit-il.
Comme on lui demande si le fait que Mme Joly soit Franco-Norvégienne la rend moins légitime, il répond: "Je ne veux pas lui faire un mauvais procès. La nature de la France lui échappe sans doute. Peut-être lui faut-il encore un peu d'accoutumance".
"Elle vient du Nord. Il faut accepter que la France soit une grande nation politique", ajoute l'ancien ministre de la Défense.
S'agissant du lien entre l'armée et la nation, il relève que "ça va, ça vient". "Aragon lui-même dans les années 20 disait +je conchie l'armée française+. Et puis en 1944, il a chanté le patriotisme français mieux que tout autre", souligne M. Chevènement.
Dans une interview au Parisien, le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) affirme être "formellement opposé" à la proposition de la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle.
"La France et la Grande-Bretagne sont les deux seuls pays d'Europe membres du conseil de sécurité de l'ONU. Sa voix porte au-delà d'elle-même", poursuit M. Chevènement, estimant qui "ce type de défilé le rappelle".
"Ceux qui n'ont pas ce réflexe patriotique élémentaire me laissent sans voix", dit-il.
Comme on lui demande si le fait que Mme Joly soit Franco-Norvégienne la rend moins légitime, il répond: "Je ne veux pas lui faire un mauvais procès. La nature de la France lui échappe sans doute. Peut-être lui faut-il encore un peu d'accoutumance".
"Elle vient du Nord. Il faut accepter que la France soit une grande nation politique", ajoute l'ancien ministre de la Défense.
S'agissant du lien entre l'armée et la nation, il relève que "ça va, ça vient". "Aragon lui-même dans les années 20 disait +je conchie l'armée française+. Et puis en 1944, il a chanté le patriotisme français mieux que tout autre", souligne M. Chevènement.