Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a appelé samedi à un débat sans concession entre partis de gauche et défendu la création d'une "République des peuples" comme alternative au "libéralisme mondialisé", s'exprimant pour la première fois devant les militants socialistes à La Rochelle.
"Trois ans avant 2012, il faut savoir s'il y aura une alternative", a-t-il souligné lors d'un débat à l'univeristé d'été de La Rochelle, aux côtés de Bertrand Delanoë et Cécile Duflot (Verts) et face à la première secrétaire du PS Martine Aubry et l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, assis au premier rang.
Rappelant que lui-même et Pierre Mauroy étaient au Congrès d'Epinay en 1971 aux côtés de François Mitterrand mais avec des positions divergentes, il a relevé que "cela prouve qu'on n'a pas besoin d'être forcément d'accord pour travailler ensemble!".
Le sénateur a "soutenu la nécessité d'un débat entre les partis de gauche, exigeant, rigoureux, sans concession, sans polémique excessive". Selon lui, "l'alternative n'est pas entre le capitalisme et la social-démocratie", mais entre "le libéralisme mondialisé et une République des peuples".
A l'adresse de la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, qui était intervenue avant lui pour défendre avec ardeur les thèses écologistes, M. Chevènement a lancé: "je dis à Cécile, je ne crois pas qu'avec la décroissance, on puisse réduire les inégalités".
A l'issue du débat, M. Mauroy s'est dit auprès de l'AFP heureux de la présence de Jean-Pierre Chevènement mais, a-t-il plaisanté, "j'ai l'impression qu'il défend les mêmes idées depuis 25 ans".
"Trois ans avant 2012, il faut savoir s'il y aura une alternative", a-t-il souligné lors d'un débat à l'univeristé d'été de La Rochelle, aux côtés de Bertrand Delanoë et Cécile Duflot (Verts) et face à la première secrétaire du PS Martine Aubry et l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, assis au premier rang.
Rappelant que lui-même et Pierre Mauroy étaient au Congrès d'Epinay en 1971 aux côtés de François Mitterrand mais avec des positions divergentes, il a relevé que "cela prouve qu'on n'a pas besoin d'être forcément d'accord pour travailler ensemble!".
Le sénateur a "soutenu la nécessité d'un débat entre les partis de gauche, exigeant, rigoureux, sans concession, sans polémique excessive". Selon lui, "l'alternative n'est pas entre le capitalisme et la social-démocratie", mais entre "le libéralisme mondialisé et une République des peuples".
A l'adresse de la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, qui était intervenue avant lui pour défendre avec ardeur les thèses écologistes, M. Chevènement a lancé: "je dis à Cécile, je ne crois pas qu'avec la décroissance, on puisse réduire les inégalités".
A l'issue du débat, M. Mauroy s'est dit auprès de l'AFP heureux de la présence de Jean-Pierre Chevènement mais, a-t-il plaisanté, "j'ai l'impression qu'il défend les mêmes idées depuis 25 ans".