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Actes du séminaire de la Fondation Res Publica : Que sont devenues les couches populaires ?


Les actes du séminaire du 30 novembre 2009 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du séminaire de la Fondation Res Publica : Que sont devenues les couches populaires ?


Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 8 Février 2010 à 23:57 | Lu 3838 fois



1.Posté par Lambersartois le 09/02/2010 16:19
Il est invraisemblable que :
1. Le capitalisme financier et ses récentes déconvenues ne fassent pas l'objet d'un rejet se traduisant dans les urnes de manière radicale,
2. Les classes moyennes n'aient toujours pas trouvé le moyen d'établir un axe bipartite avec les classes populaires contre ce capitalisme qui n'est pas le vecteur d'un meilleur pouvoir d'achat et surtout d'une possibilité de s'élever dans l'échelle sociale,
3. Le Peuple Français ne soit pas conscient eu égard à son Histoire , de son destin , se vautrant dans une médiocrité qui ravit la social-démocratie de droite et de gauche avec un DSK qui ne sera que le représentant à gauche de la bourgeoisie la plus exécrable.
Bref , revenons à des notions plus larges , le tiers-état contre l' aristocratie , celle des medias , des politiciens frayant avec le grand patronat et de la haute fonction publique des palais de la République.

2.Posté par Hadrien le 11/02/2010 15:42
Je suis étonné que, pour une meilleure expression des couches populaires, personne ne songe à revenir aux sources de la démocratie telle qu'inventée par la Grèce Antique: la démocratie directe par tirage au sort des représentants parmi les citoyens.
Il est frappant de constater que l'adoption de ce régime par un peuple de paysans-soldats, il y a deux mille cinq cent ans, a conduit au "miracle grec" du siècle de Périclès et de celui de Démosthène, alors que notre démocratie élective des notables a conduit à la démagogie pendant que s'installent les inégalités d'un libéralisme effrenné, retournant à un individualisme primitif contraire à l'esprit même de toute civilisation.
Si l'on songe à l'échantillon formidablement biaisé de tous les notables qui se proposent à nos suffrages, il n'y a rien d'étonnant de retrouver dans leur politique les traits caractéristiques de leur appartenance de classe qui défend le privilège du chacun pour soi au bénéfice de quelques uns.
Qu'on ne nous dise surtout pas qu'il s'agit de compétences. La représentation nationale (ou régionale) est là pour exprimer à parité les voeux des concitoyens, de la même façon que des jurés aux assises expriment le jugement de la société.
La loi a d'ailleurs prévu des assistants parlementaires pour aider à la formulation des propositions de ces derniers, en cas de carence juridique ou autre. Et l'administration publique est là pour mettre ensuite en oeuvre la politique souhaitée.
On ne voit pas pourquoi la démocratie directe, qui fut possible avec une population majoritairement illétrée et sans moyens d'information, ne le serait pas aujourd'hui avec des citoyens majoritairement diplomés et munis de moyens de communication instantanés accessibles à nos gamins.
On ferait ainsi l'économie des sondages quasi-journaliers qui s'évertuent à nous apprendre ce que nous souhaitons.

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