L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a jugé mercredi que la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme était une mesure "symbolique" non dissuasive mais importante "du point de vue des valeurs".
"Si on prend la lutte contre le terrorisme, on peut dire qu'elle n'est pas nécessaire, parce qu'effectivement, les gens qui se font sauter au milieu d'une foule innocente ne se laisseront pas dissuader par la perspective du retrait de leur passeport", a déclaré l'ancien ministre de la Défense puis de l'Intérieur sur I-Télé, qualifiant les jihadistes de "sauvageons".
"Mais si on place dans la perspective de la réussite de l'intégration, (...) c'est important pour faire prendre au sérieux la question de la nationalité", a-t-il poursuivi.
"C'est une mesure symbolique, qui ne concernera que quelques dizaines de cas, mais les mesures symboliques ont une importance du point de vue des valeurs (...) Être Français, c'est un plébiscite de tous les jours", a-t-il dit, citant le philosophe et historien Ernest Renan, auteur du célèbre discours "Qu'est-ce qu'une nation?".
Le projet de réforme constitutionnelle adopté par le Conseil des ministres le 23 décembre, qui prévoit l'inscription de l'état d'urgence et l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, sera examiné à l'Assemblée à partir du 3 février.
"Si on prend la lutte contre le terrorisme, on peut dire qu'elle n'est pas nécessaire, parce qu'effectivement, les gens qui se font sauter au milieu d'une foule innocente ne se laisseront pas dissuader par la perspective du retrait de leur passeport", a déclaré l'ancien ministre de la Défense puis de l'Intérieur sur I-Télé, qualifiant les jihadistes de "sauvageons".
"Mais si on place dans la perspective de la réussite de l'intégration, (...) c'est important pour faire prendre au sérieux la question de la nationalité", a-t-il poursuivi.
"C'est une mesure symbolique, qui ne concernera que quelques dizaines de cas, mais les mesures symboliques ont une importance du point de vue des valeurs (...) Être Français, c'est un plébiscite de tous les jours", a-t-il dit, citant le philosophe et historien Ernest Renan, auteur du célèbre discours "Qu'est-ce qu'une nation?".
Le projet de réforme constitutionnelle adopté par le Conseil des ministres le 23 décembre, qui prévoit l'inscription de l'état d'urgence et l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme, sera examiné à l'Assemblée à partir du 3 février.