L'ancien ministre de l'Education Jean-Pierre Chevènement "préférerait qu'on sursoie à la réforme du collège" qui doit se mettre en place en 2016 mais rencontre l'hostilité des enseignants.
"Franchement je préférerais qu'on sursoie à une réforme qui n'a pas été bien pensée", a déclaré M. Chevènement mardi, jour de la rentrée, sur France 2.
"Le nombre d'heures travaillées a déjà beaucoup diminué dans notre école, or la loi du monde dans lequel nous sommes c'est l'effort", a souligné l'ancien ministre qui a quitté le Mouvement républicain et citoyen (MRC), dont il était président d'honneur, à la mi-juin.
"Nous allons supprimer en fait cinq heures dans les collèges, c'est-à-dire 20% des horaires consacrés à l'apprentissage des disciplines. Moi je ne suis pas ennemi de l'interdisciplinaire, (...) mais avant de faire dans l'interdisciplinaire, il faut bien maîtriser les disciplines", a-t-il poursuivi, exprimant la crainte qu'on aille "vers quelque chose qui sera la négation de l'école publique".
M. Chevènement estime toutefois que la rentrée de mardi sera bonne. "Il y a peu de réformes en réalité et l'école n'a pas besoin de trop de réformes", a-t-il dit. "L'école a souvent besoin qu'on la laisse tranquille, qu'on ne lui impute pas tout ce qui va mal - le chômage, la délinquance, la montée des communautarismes -, l'école a besoin de stabilité", a-t-il déclaré.
Les organisations hostiles à la réforme des collèges doivent se réunir en intersyndicale ce mardi pour discuter d'une nouvelle grève en septembre et d'une manifestation en octobre, selon le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, qui considère que "le dossier n'est pas clos".
"Franchement je préférerais qu'on sursoie à une réforme qui n'a pas été bien pensée", a déclaré M. Chevènement mardi, jour de la rentrée, sur France 2.
"Le nombre d'heures travaillées a déjà beaucoup diminué dans notre école, or la loi du monde dans lequel nous sommes c'est l'effort", a souligné l'ancien ministre qui a quitté le Mouvement républicain et citoyen (MRC), dont il était président d'honneur, à la mi-juin.
"Nous allons supprimer en fait cinq heures dans les collèges, c'est-à-dire 20% des horaires consacrés à l'apprentissage des disciplines. Moi je ne suis pas ennemi de l'interdisciplinaire, (...) mais avant de faire dans l'interdisciplinaire, il faut bien maîtriser les disciplines", a-t-il poursuivi, exprimant la crainte qu'on aille "vers quelque chose qui sera la négation de l'école publique".
M. Chevènement estime toutefois que la rentrée de mardi sera bonne. "Il y a peu de réformes en réalité et l'école n'a pas besoin de trop de réformes", a-t-il dit. "L'école a souvent besoin qu'on la laisse tranquille, qu'on ne lui impute pas tout ce qui va mal - le chômage, la délinquance, la montée des communautarismes -, l'école a besoin de stabilité", a-t-il déclaré.
Les organisations hostiles à la réforme des collèges doivent se réunir en intersyndicale ce mardi pour discuter d'une nouvelle grève en septembre et d'une manifestation en octobre, selon le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, qui considère que "le dossier n'est pas clos".