L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a estimé jeudi à propos de la menace d'exécution qui pèse sur le jeune chiite Ali al-Nimr que la voix de la France "devrait s'exprimer de manière plus forte", confiant "un certain malaise" à avoir l'Arabie saoudite comme alliée.
"Je pense qu'elle devrait s'exprimer de manière plus forte, il faut qu'elle soit efficace, car il y a évidemment un certain malaise que je ressens à avoir comme allié privilégié dans la région l'Arabie saoudite qui en sera à sa 133e décapitation depuis le début de l'année", a déclaré M. Chevènement sur France Inter.
L'Arabie saoudite "joue un rôle dans le monde entier pour propager une version ultra rigoriste de l'islam qui est le terreau d'un certain terrorisme. Donc il y a un peu de cohérence à mettre dans notre politique", a-t-il poursuivi.
"Il n'y a pas de politique qui se fasse en dehors des réalités", a néanmoins ajouté M. Chevènement. "L'Arabie saoudite est une puissance considérable (...) il faut en tenir compte. Il faut que nous ayons un dialogue plus resserré avec les Saoudiens dans leur intérêt même et que nous arrivions à résoudre les conflits de la région".
François Hollande a demandé à l'Arabie saoudite, mercredi à Bruxelles, "de renoncer à l'exécution" du jeune chiite Ali al-Nimr, "au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et que les exécutions doivent être empêchées".
"Je pense qu'elle devrait s'exprimer de manière plus forte, il faut qu'elle soit efficace, car il y a évidemment un certain malaise que je ressens à avoir comme allié privilégié dans la région l'Arabie saoudite qui en sera à sa 133e décapitation depuis le début de l'année", a déclaré M. Chevènement sur France Inter.
L'Arabie saoudite "joue un rôle dans le monde entier pour propager une version ultra rigoriste de l'islam qui est le terreau d'un certain terrorisme. Donc il y a un peu de cohérence à mettre dans notre politique", a-t-il poursuivi.
"Il n'y a pas de politique qui se fasse en dehors des réalités", a néanmoins ajouté M. Chevènement. "L'Arabie saoudite est une puissance considérable (...) il faut en tenir compte. Il faut que nous ayons un dialogue plus resserré avec les Saoudiens dans leur intérêt même et que nous arrivions à résoudre les conflits de la région".
François Hollande a demandé à l'Arabie saoudite, mercredi à Bruxelles, "de renoncer à l'exécution" du jeune chiite Ali al-Nimr, "au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et que les exécutions doivent être empêchées".